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Dialogue national inclusif à Bamako : La vertu du dialogue

Bamako, 15 octobre (AMAP)  Les Bamakois ont donné, lundi, le top départ  des concertations du Dialogue national inclusif (DNI) dans les six communes du District de Bamako.

Ces rencontres qui prennent fin, ce mardi, visent à établir un diagnostic rigoureux des problèmes auxquels notre pays est confronté depuis au moins trois décennies et analyser de manière participative et inclusive leurs causes et conséquences en vue de proposer des solutions de sortie de crise avec un plan d’actions et un chronogramme de mise en œuvre.

Ses concertations sont destinées à rassembler les préoccupations que les populations des Communes de la capitale entendent faire valoir lors du débat national. Au niveau des six communes, les forces vives de la capitale se sont données rendez-vous. Les participants ne cachent pas leur satisfaction d’avoir l’occasion de prendre part à la recherche de solutions à la crise de notre pays

BONNE DYNAMIQUE EN COMMUNES I, II et III – L’ouverture des travaux au niveau de la Commune III était présidée par la maire, Mme Djiré Mariam Diallo. C’était au Centre international de conférence de Bamako (CICB), en présence des chefs coutumiers et traditionnels, des représentants de la société civile et des partis politiques. Dans son intervention, la maire de la Commune III a témoigné des efforts déployés par les plus hautes autorités depuis l’éclatement de la crise multidimensionnelle afin d’y trouver une solution appropriée et définitive.

Mme Djiré Mariam Diallo n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage au président de la République pour avoir lancé cette initiative du Dialogue national inclusif. Selon l’édile, cette rencontre est un événement historique, hautement réconfortant et d’une importance capitale, indiquant qu’il est le point de départ d’un apaisement tant souhaité et vivement attendu des populations.

« Nul besoin de rappeler les vertus du dialogue : le Dialogue est une vertu, le dialogue a des vertus, il est démocratique, efficace et facteur d’adhésion », a souligné Mme Djiré Mariam Diallo, avant d’inviter les participants à faire, dans le cadre de débats francs et courtois, des contributions pertinentes permettant de faire efficacement avancer le processus enclenché.

Le représentant de la Coalition des forces patriotiques (COFOP), Abdel Kader Sidibé, qui participait aux travaux, trouve que le processus du dialogue est une bonne chose pour qui connait l’état de la nation malienne. « Aujourd’hui, il faut un dialogue franc et sincère pour dégager des solutions qui peuvent nous permettre de remonter la pente », a exhorté Abdel Kader Sidibé qui avait souligné auparavant que la Coalition qu’il représente, a suspendu sa participation aux travaux du comité d’organisation du dialogue pour certaines raisons. Mais, a-t-il relativisé, cela n’empêche que « nous soyons totalement parties prenantes de ce Dialogue national inclusif ».

L’ancien ministre de l’Energie et de l’Eau, Mamadou Frankaly Keïta, participait aux travaux au niveau de la Commune I, qu’accueille le Musée des femmes sis à Korofina.  Cet influent membre du Rassemblement pour le Mali (RPM) estime qu’à travers le processus du Dialogue, le président de la République offre une belle opportunité au peuple malien d’ouvrir une nouvelle page de notre histoire. D’après lui, le Dialogue est un espace qui permet à tous les Maliens, de toutes les couches sociales, de venir faire l’inventaire de nos problèmes, de proposer des solutions consensuelles et de faire un plan d’actions pour la mise en œuvre avec un chronogramme pour les réaliser. « Je crois que cette opportunité doit être saisie par l’ensemble des Maliens, sans orientation politique, sans opposition, afin que nous puissions enfin sortir notre pays de ce gouffre-là », a-t-il invité.

Le 1eradjoint au maire de la Commune I, Oumarou Togo,  qui a présidé l’ouverture des travaux de sa circonscription, a rappelé que depuis 2012 notre pays est plongé dans une série de crises politiques, économiques et sécuritaires qui menacent même son existence. « Il est important et nécessaire que les Maliens se retrouvent pour dialoguer afin de donner une nouvelle vision à notre pays. C’est pour cette raison que je trouve ce dialogue nécessaire, opportun et indispensable », a salué Oumarou Togo

Dr Birama Sory Sidibé est le représentant du parti Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ) aux travaux de la Commune II qui se tiennent à la Maison de la presse. Selon le responsable politique, le Dialogue est une  bonne chose en ce sens qu’il permet de débattre sur les grands problèmes de la nation et de faire des propositions de solutions. Ce, a espéré Dr Birama Sory Sidibé, pour que le Mali sorte des crises sécuritaires et institutionnelles.

BD/MD (AMAP)

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