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Dialogue : Bujumbura pose ses conditions

Le gouvernement du Burundi ne participera au dialogue de sortie de crise que s’il est consulté, notamment sur le choix des participants, l’agenda et le calendrier.

secretaire general ONU Ban Ki-moon Burundi president Pierre Nkurunziza.

Le responsable de la communication de la présidence, Willy Nyamitwe a fait cette déclaration à la BBC après l’annonce par les médiateurs internationaux de la reprise des discussions à partir de lundi à Arusha (Tanzanie).

“C’est difficile de confirmer quelle sera la réponse du gouvernement car il doit d’abord analysé cette invitation et comprendre il ait été le dernier à recevoir une invitation. Il doit être consulté car nous devons convenir des personnes qui devraient être invitées, des dates et du lieu”, a déclaré Willy Nyamitwe, responsable de la communication de la présidence, dans une déclaration sur la radio nationale mercredi.

Il a aussi reconnu qu’une délégation du gouvernement burundais a rencontré les autorités à Arusha mais il n’a pas été question de calendrier, d’agenda ou de liste d’invités”, a-t-il ajouté.

L’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, nouveau co-médiateur dans la crise burundaise, avait annoncé dans un tweet samedi la reprise du dialogue interburundais du 2 au 6 mai à Arusha, assurant que “toutes les parties prenantes devraient être présentes à cette session inaugurale”.

Malgré les pressions et sanctions de la communauté internationale, le gouvernement refuse jusqu’à présent de s’assoir à la même table que le Cnared, une plate-forme qui regroupe la quasi-totalité de l’opposition burundaise, en exil ou restée au pays.

Source: BBC

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