Comme Bounty, l’attaque de Diarafabé, au centre du pays, qui a fait 3 morts et une dizaine de blessés du côté des FAMa, suscite des débats. Certaines voix, selon la DIRPA, accusent l’armée malienne d’exaction contre les populations de ce village où l’attaque a eu lieu. « Le chef d’État général des Armées porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que suite à l’attaque du poste du Détachement de Diafarabé du vendredi 2 avril 2021, faisant 3 morts et une dizaine de blessés côté ami, des voies se sont levées pour attribuer aux militaires des Forces armées maliennes des récriminations d’exactions sur des populations de ladite localité », a déploré le communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées.
Cette accusation est vite démentie par les autorités de l’armée malienne. Selon celles-ci, il n’y a eu aucune exaction contre les populations du village de Diafarabé. « Le chef d’État général des armées rappelle que les Forces armées maliennes ont réagi à une attaque terroriste vivement perpétrée contre un de ses postes à Diafarabé suite à laquelle un ratissage s’en suivi », explique-t-on dans le communiqué qui insiste que les « FAMa ont réagi en légalité et avec professionnalisme et ne sauraient agir autrement sur des populations dont elles ont en charge la sécurité et le bien-être ».
Le chef d’État-major général des armées a, ainsi, appelé à « l’esprit de discernement et de retenue pour ceux-là qui sont entrain de jeter le discrédit sur des forces dont les seules missions sont d’assurer la des personnes et des biens ».
B. Guindo
Source: Journal le Pays- Mali