Le parti de l’Abeille est frappé par la division à l’approche de chaque présidentielle. De nombreux observateurs de la scène politique pensent d’ailleurs qu’il a fait pire que l’UDPM de Moussa Traoré, plongeant le Mali dans un gouffre duquel il sortira difficilement dans la mesure où l’homme malien a été touché dans son âme par ses pratiques de mauvaise gouvernance.
Le Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma/PASJ) n’est-il pas un mauvais exemple qui n’a songé qu’à lui-même, ses proches amis et à sa famille ? Peut-être sur trois générations les choses changeront totalement avec la naissance de Maliens conscients qui prendront le flambeau. Ils feront fi du mensonge, de la tricherie, du vol en bande organisée, la surfacturation des marchés publics, la gabegie, le népotisme, le favoritisme, la mégalomanie des cadres, la schizophrénie des acteurs du développement. Des comportements impensables sous le régime de Moussa Traoré, au pouvoir de 1968 à 1991, qui ont prospéré sous la démocratie en particulier du temps de l’Adéma.
Sans la lutte efficace contre ces fléaux indiqués, le Mali ne sera qu’une entité sans valeur, incapable de construire sa postérité et garantir l’avenir de ses fils. Aujourd’hui, le Mali piétine ses valeureux fils, il se focalise sur les plus piètres enfants du pays avec des décorations sans valeur et sans contenu.
Moriba Camara
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali