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Développement de l’Agriculture: la politique semencière et son plan d’action validés

Les acteurs du monde rural ont validé, hier jeudi, la politique semencière au Mali et son plan d’action 2022-2026 au terme de deux jours de rencontre à l’Hôtel Mandé. L’objectif de cette rencontre était de parfaire le document en vue de faciliter son adoption.

 

La cérémonie était présidée par le secrétaire général du ministère de Développement rural, Daniel Siméon KELEMA, en présence du Directeur national de l’Agriculture, Oumar TAMBOURA ; du représentant de la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP), Falery BOLLY.

Les responsables des services publics de l’agriculture, des organisations de la société civile, des chercheurs, de la FAO, des eaux et forêts ont pris part à cet atelier au terme duquel ils ont amendé et validé la politique semencière au Mali et son plan d’action.

Le directeur national de l’agriculture a expliqué que l’objet de cet atelier était de permettre aux acteurs de faire des observations pour la dernière monture des deux documents avant de les transmettre au département pour adoption.

Leur élaboration est le fruit d’un long processus débuté en 2015, a indiqué M. TAMBOURA, tout en rappelant que le cadre multi-acteurs, mis en place à cet effet, s’est réuni plusieurs fois.

Pour le directeur national de l’agriculture, ces deux documents sont importants pour le secteur agricole car la semence est le 1er facteur de la réussite de la production et contribue au développement de l’agriculture.

La finalité est d’atteindre la sécurité alimentaire et l’autosuffisance alimentaire, a affirmé M. TAMBOURA.

De son côté, le secrétaire général du département admet aussi que le processus permet d’augmenter la production et améliorer la productivité agricole.

« Les semences de bonne qualité permettent d’accroître la production et d’assurer la pérennité des espaces végétales. Certaines études menées par les recherches agricoles ont prouvé que la contribution des semences de qualité à l’augmentation agricole est estimée entre 30% et 40% », a déclaré M. Daniel Siméon KELEMA.

Malgré les efforts consentis par l’Etat et les acteurs de la production agricole, le secteur semencier reste confronté à de multiples contraintes dont la principale est relative à l’insuffisance des variétés adaptée dans un contexte de changement climatique.

Par ailleurs, les textes en vigueur pour réglementer le secteur doivent s’adapter à l’évolution. C’est pourquoi il était impérieux pour les acteurs de relire ces textes pour être en phase avec les évolutions socio-économiques, environnementales et techniques.

« Pour y parvenir, le gouvernement en collaboration avec la FAO travaille depuis 2012 sur le processus de la relecture de la politique semencière au Mali. A cet égard, une étude a été commanditée pour mieux cerner les contours. C’est dans ce cadre que le 1er draft de l’étude a été revu lors d’un atelier en 2017 avec la participation de l’ensemble des acteurs concernés », a-t-il rappelé.

Puis, poursuit-il, la 2e monture dudit document a été validée en 2019 sous réserve de la prise en charge des amendements formulés.

Et la présente rencontre conviée par le cadre multi acteurs avait comme objectif de mettre le document selon le format proposé par le secrétariat général du gouvernement.

« La mise en place d’une nouvelle politique semencière favoriserait davantage l’approvisionnement des producteurs en semence de qualité et constitue aujourd’hui un enjeu majeur pour les plus hautes autorités de la transition afin d’amorcer un développement significatif et efficient du secteur agricole »

PAR SIKOU BAH

Source : Info-Matin

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