L’aéroport international de Gatwick, l’un des plus importants de Londres, restait fermé jeudi matin après avoir été survolé par des drones, affectant au moins 10.000 passagers à quelques jours de Noël, a indiqué jeudi la direction de l’aéroport.
“Les vols au départ et à destination de l’aéroport de Gatwick restent suspendus après que des drones ont été signalés volant au-dessus de l’aérodrome de Gatwick la nuit dernière et tôt ce (jeudi) matin”, a indiqué l’aéroport dans un communiqué.
L’aéroport, situé au sud de Londres et deuxième plus important aéroport du Royaume-Uni après Heathrow, avait été fermé mercredi à 21H03 GMT après le signalement de deux drones survolant le site. Il avait rouvert brièvement durant trois quarts d’heure dans la nuit avant de fermer à nouveau à 03H45 à la suite de nouveaux signalements d’un survol de drones près de l’aéroport, le dernier en date à 07H00 GMT.
L’aéroport a conseillé aux passagers partant de Gatwick de ne pas se rendre sur place et de vérifier l’état de leur vol auprès de leurs compagnies aériennes.
Quelque 10.000 passagers ont été affectés mercredi soir, a indiqué le directeur opérationnel de l’aéroport, Chris Woodroofe, sur BBC Radio 4, évoquant un acte “irresponsable”.
Parmi eux figuraient 6.000 personnes devant atterrir à Gatwick mais détournées vers d’autres aéroports, 2.000 n’ayant pas pu décoller de leur aéroport d’origine et 2.000 autres qui n’ont pu décoller de l’aéroport de Gatwick.
M. Woodroofe a précisé que la police recherchait activement le ou les opérateurs des drones et qu’un hélicoptère survolait la zone. “Mais la police nous dit qu’il serait dangereux de vouloir abattre le drone en raison du risque de balles perdues”, a-t-il précisé.
Gatwick est le huitième aéroport d’Europe en termes de trafic et se classe juste derrière Bombay comme aéroport à piste unique le plus fréquenté.
Il dessert plus de 228 destinations dans 74 pays et est fréquenté par quelque 45 millions de passagers chaque année.
Selon la loi britannique, les drones ne doivent pas être utilisés près d’avions ou d’aéroports et ils ne doivent pas dépasser l’altitude de 400 pieds (122 mètres).
AFP