Selon nos sources, les mouvements armés de la CMA et de la Plateforme auraient remis leurs armes lourdes à la disposition des différents MOC dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal. Ce, après que le gouvernement ait promis de remettre le même genre d’équipements.
En tout cas, c’était l’une des recommandations phares issues de la dernière session des travaux de la Commission Technique de Sécurité (CTS) tenue le mercredi 11 avril dernier, à Bamako. Ce qui permettra le démarrage effectif des activités du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) dans les régions de Tombouctou et Kidal, prévu pour le 30 avril prochain. Aussi, devant la presse le 19 avril dernier, le ministre malien des Affaires Etrangères a confirmé cette date du 30 avril prochain pour l’opérationnalisation des MOC de Tombouctou et de Kidal, ce qui permettra selon lui, le démarrage du processus de DDR. Egalement, avant cette date, les mouvements auraient promis de fournir la liste de leurs combattants devant participer à cette opération. Toutefois, selon nos sources, des difficultés subsistent puisque les mouvements de l’Entente, invités en tant qu’observateurs dans cette réunion, n’ont pas voulu prendre part à ces opérations, s’estimant faire l’objet d’exclusion de la part des autres parties de l’accord. En outre, signalons que les bâtiments devant servir de quartier général à ces structures ont été aménagés depuis un certain temps. Le MOC de Gao a, quant à lui, timidement commencé des patrouilles qui ne se limitent pour l’instant qu’à l’intérieur de la ville. Pour l’heure, les trois parties, censées participer à ces opérations à Tombouctou et Kidal, à savoir les FAMAs, la CMA et la Plateforme ont promis de mettre à la disposition de ces structures 17 éléments chacune. En tout, pour un début, ils seront donc 51 éléments à participer dans les MOC de Tombouctou et le même nombre pour Kidal. On est donc loin des 200 éléments armés pour chaque partie mis à la disposition du MOC de Gao. De sources dignes de foi, la réticence des autorités maliennes à mettre des armes lourdes à la disposition des différents MOC s’explique par le fait qu’elles craignent de voir ces équipements disparaitre ou atterrir dans des mains indésirables comme ce fut le cas pour certains véhicules Pick-up enlevés par certains éléments de groupes armés.
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