Même si cela ne figure pas dans les doléances des enseignants grévistes, il n’est un secret pour personne aujourd’hui l’état de dégradation poussée des écoles publiques du Mali. L’école publique de Djicoroni-Para qui fait partie de plus anciennes écoles de la république du Mali en est un exemple.
Une fois arrivée dans la cours de l’école, le constat est amer : les ordures partout aux odeurs nauséabondes, les classes en détérioration avancée, sans projet de réhabilitation pour permettre aux enfants et aux enseignants de se concentrer sur l’essentiel.
Malgré toutes ces conditions non encourageantes, on ne sent ni les associations des parents d’élèves, ni les enseignants pour dénoncer cette situation. On se demande souvent quel est le rôle de ces associations dans le cadre de défendre des intérêts de l’école malienne. L’assainissement des écoles n’est point l’affaire des enseignants grévistes. Jusqu’à preuve du contraire, ils n’ont jamais excité le gouvernement à entretenir les établissements publics, là où les fils des pauvres apprennent.
Pour l’instant, la jeunesse de Djicoroni-para s’organise pour assainir l’école publique communément appelée « Bada école-So ». Les jeunes font des réunions nocturnes pour échanger autour de la question, nous apprend-on.
A suivre
Sery Diarra
Source : La Priorité