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DEFIS ET ENJEUX DE L’AMO : Les hommes de médias outillés

Dans le cadre d’un vaste programme de communication autour de l’assurance maladie obligatoire (Amo), l’association Journalisme citoyen action pour la république (JCAR) en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam), a organisé une journée d’échange sur les défis et enjeux de l’Amo. Cette journée a permis aux hommes de médias de connaitre les acquis, les avancées, les faiblesses, les insuffisances et les perspectives de l’Amo.

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Tenue le samedi, 30 avril 2016 à Siby, la cérémonie d’ouverture était présidée par notre confrère, Moustapha Diawara, conseiller à la communication au ministère de l’Economie numérique, de l’information et de la communication, représentant le ministre. C’était également en présence d’Oumar Tiémoko Sangaré, représentant de la Canam,  Abdrahamane Alassane Maïga, président de JCAR, du maire de Siby, Kanimakan Camara ainsi que le sous-préfet de Siby, Oumar Diarra.

Dans sa présentation, le conseiller du directeur général de la Canam, Oumar Tiémoko Sangaré, a noté que le régime d’assurance maladie obligatoire est institué par la loi n° 09015 du 26 juin 2009 conformément à la déclaration de politique nationale de protection sociale adoptée par le gouvernement en 2002 et révisée pour la période 2015-2023. Selon lui, l’Amo s’inscrit également dans le cadre des plans d’actions nationales d’extension de la protection sociale pour les périodes 2005-2009 de 2011 à 2015 et 2016 à 2018. Pour Sangaré, l’Amo est un droit car elle est reconnue par la constitution malienne.

Aux dires de Sangaré, la Canam compte aujourd’hui 764 880 assurés ; 86 560 assujettis et 213 760 ayant droit. Pour satisfaire les doléances de ses bénéficiaires, la Canam a dépensé 6 milliards en 2014 contre 9 milliards en 2015 selon Sangaré. Il a également noté que la Canam travaille avec 466 pharmacies conventionnaires dont 277 à Bamako,  70 à Koulikoro,  39 à Kayes,  58 à Sikasso,  46 à Ségou, 24 à Mopti,  5 à Tombouctou,  11 à Gao et 1 à Kidal.

Pour les insuffisances, le représentant de la Canam a reconnu le manque de communication au début. Pour Sangaré, cette erreur est en passe d’être corrigée d’où des journées d’échanges avec la presse pour mieux relayer l’information auprès du public cible.

Concernant les perspectives, il a annoncé que les techniciens sont à pied œuvre pour que la couverture maladie universelle soit une réalité d’ici à l’horizon 2018. Pour le conseiller, cela permettra d’étendre la couverture maladie à toutes les couches sociales du pays notamment le monde agricole et du commerce.

Doumbia

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