Face à leur bravoure et leur détermination à traquer l’ennemi jusque dans son dernier retranchement, les Maliens commencent à avoir confiance aux FAMa qui montent en puissance, et leur disent Merci pour les sacrifices consentis et les succès emportés.
En effet, que l’on soit jeunes ou vieux, riches ou pauvres, politiques ou non, les FAMas sont aujourd’hui une fierté et le symbole de l’unité nationale. Car, depuis 2012, le Mali est confronté à une crise ineffable qui n’épargne aucun secteur.
Malgré la recrudescence des attaques terroristes et la puissance de feu de leurs arsenaux de guerre, nos forces armées tiennent toujours la baraka. Ce qui donne l’espoir pour beaucoup de Maliens en ce début d’année. Et les récents exploits sur les ennemis ne font que renforcer notre optimisme de voir les FAMa remporter plus de victoires, sur les forces du mal, plus équipées.
Selon Adama Dembélé, enseignant à la retraite, habitant à Yirimadio en Commune VI du District de Bamako : « l’espoir perdu est en passe d’être retrouvé, tant les hommes engagés sur le terrain arrivent à engranger des résultats probants» a-t-il salué.
Toutefois, se réserve-t-il: «des efforts doivent se poursuivre pour l’équipement, la formation et le soutien moral des troupes, à travers des programmes costauds de financement de notre armée ».
Ce qui, à son avis, corrobore la pertinence de la loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM), qui a objectif de booster la force de frappe de nos soldats.
Par contre, pour d’autres Maliens, cet effort est loin d’être suffisant : « le Mali est en guerre. Il faut donc consentir plus d’effort national et international pour mener cette guerre. En effet, la solidarité nationale en faveur des FAMa et la contribution des Maliens à l’effort de la guerre doivent être plus agissantes.
«Malgré tout, nos forces armées font de leur mieux, et je ne peux que les féliciter pour tous les combats gagnés en 2019, et m’incliner devant la mémoire des disparus, souhaiter prompt rétablissement aux blessés et plein de succès et d’accalmie dans le pays en 2020 », confie Moussa Guindo, étudiant en Lettres.
Ousmane Tangara
Source: Bamako News