Conformément au calendrier des examens fixé par les autorités scolaires au titre de l’année académique 2016-2017, les épreuves du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF) ont débuté hier lundi 5 juin sur toute l’étendue du territoire national dont Kidal pour les 258.102 candidats inscrits.
A Bamako, la cérémonie officielle de démarrage des épreuves a eu lieu au Centre Mamadou Konaté sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de l’Education Nationale, Dr Moumouni Traoré. Tandis que le ministre lui-même était à Ségou pour le démarrage des épreuves dans cette région.
Dans le but de nous convaincredu bon déroulement de ces examens, nous avons sillonné quelques centres de Bamako et environs dont les Centre A et B du Complexe Scolaire Aboubacar Tigana de Kalabancoro, le Centre Professionnel Kampola, etc. Partout où nous avons été, les épreuves se déroulaient normalement selon les témoignages des responsables de centres, des candidats eux-mêmes et des surveillants.
Comme d’habitude, on pouvait constater la présence remarquable des agents de sécurité pour veiller au bon déroulement des examens.
La veille des épreuves, c’est-à-dire la journée du dimanche a été marquée par des fausses alertes de fuites de sujets. Parents d’élèves comme élèves s’activaient dans la recherche de ces sujets dits « fuités » surtout à travers les réseaux sociaux.
Pourtant, dans son message, le Directeur National de l’Enseignement Fondamental a invité les parents d’élèves, les élèves et les enseignants à ne pas se laisser aller dans ce jeu de tricherie en rappelant que la chance se trouve uniquement au bout de l’effort.C’est pourquoi, il a invité les candidats à se méfier où qu’ils soient, de toutes ces personnes qui leur proposent des sujets d’examen ou sujets corrigés soi-disant pour les aider à réussir leurs examens au risque d’encourir deux graves sanctions. Il s’agit d’une sanction morale à travers un sentiment de diminution par rapport aux autres candidats qui n’ont pas triché et une sanction administrative avec le risque d’être renvoyé de la salle d’examen ou d’être exclu en cas de flagrant délit de fraude. Pour lui, personne ne peut leur venir en aide en dehors d’eux-mêmes.
C’est le même message qu’il a adressé aux parents d’élèves. Selon lui, la réussite de leurs enfants dépend en grande partie de l’intérêt qu’ils accordent à leur travail scolaire.
« Aujourd’hui qu’il est candidat plus qu’hier, il a besoin de votre appui. Créez pour lui les conditions idoines de réussite. Organisez ses loisirs et ses instants de labeur en ayant à l’esprit que ce n’est pas le jour de la battue qu’il faut dresser son chien de chasse. Suivez-le dans son travail au quotidien pour vous assurer que toutes les leçons sont sues, que tous les exercices sont faits et que tous les croquis sont mémorisés », a-t-il conseilléaux parents d’élèves.
Enfin, il a félicité les enseignants pour les efforts qu’ils fournissent malgré le contexte difficile marqué par le manque de moyens didactiques et financiers.
M.Dolo