Cette délégation se compose de plusieurs chefs de tribus du nord du pays. Il s’agit entre autres du chef de la Tribu Kel Antassar, Abdoul Majid Ag Mohamed Ahmed dit Nasser, le chef de la tribu des Oulimeden, l’honorable Bajan Ag Hamatou, l’Aménokal de l’Adrar des Ifoghas, l’un des leaders de la tribu arabe des Lemhar de Gao, l’honorable Mohamed Ould Mataly, le chef du Conseil Supérieur des Kel Razaf ICheriffene, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune.
Ils étaient venus rendre compte au Premier ministre Dr Boubou Cissé des différentes démarches entreprises auprès de nombreux protagonistes de l’actuelle tension politique afin de les appeler au dialogue et à la négociation.
C’est ainsi qu’ils ont rencontré de nombreuses personnalités parmi lesquelles le Président de la République, l’Imam Mahmoud Dicko, les représentants de la majorité présidentielle, les leaders du M5-RFP. S’y ajoutent des rencontres avec plusieurs diplomates accrédités au Mali dont les Ambassadeurs des Etats-Unis, de la France, de l’Union européenne, de l’Algérie, etc.
Il s’agissait d’informer ces derniers de la situation du pays avant d’appeler à la poursuite des efforts déployés pour la décrispation de la crise politique. Au cours de ces rencontres, il a aussi été question du règlement de la crise sécuritaire dans le nord du pays. Pour ce faire, dans les tout-prochains jours, ces leaders de communautés du Nord ont prévu de se rendre dans plusieurs localités afin d’échanger avec les acteurs locaux sur les voies et moyens pouvant permettre de mettre fin aux violences dont les premières victimes restent les populations civiles.
Selon le chef de la tribu Kel Antassar, «ces rencontres sont une quête constante de stabilité pour tout le territoire national». Pour lui, les différents échanges ont tourné autour des crises auxquelles le pays fait face et des voies et moyens visant à l’en sortir.
A noter que les leaders de ces communautés ne comptent pas rester en marge du règlement des différentes crises qui secouent le pays. Ils entendent poursuivre leur mission jusqu’à l’atteinte de leur objectif visant «à contribuer au retour de la paix, de la stabilité et du développement dans le pays».
M.D
Source : l’Indépendant