Les usagers de la route Magnambougou-Missabougou en Commune VI ont été surpris le lundi 18 novembre 2013 par la découverte du corps sans vie d’un individu sur les berges du fleuve Niger à quelques 300 mètres de la station de pompage eau de Magnambougou.
Assassinat ou noyade dans l’eau, rien n’est moins sûr. Le corps sans vie d’un individu âgé d’une trentaine d’années a été découvert le lundi sur les berges du fleuve Niger à quelques 300 mètres de la station de pompage eau de Magnambougou. En tout cas, pour ceux qui connaissent le tronçon Magnambougou-Missabougou, plus besoin de rappeler l’insécurité qui règne sur cet axe. Loin d’être identifié à cause de l’état avancé de la décomposition du corps, selon les constats des témoins que nous avons approchés sur place, le corps aurait séjourné dans l’eau d’au moins quelques jours avant d’être découvert.
Interrogé sur place, l’inspecteur de police de classe exceptionnelle au 13ème arrondissement, Lassine Kéita qui ignore les circonstances de la mort de cet individu, a expliqué qu’ils ont été informés par un individu de la découverte d’un corps sur les berges du fleuve, ce qui justifie leur présence sur les lieux. A la question de savoir à qui sera remis le corps, l’inspecteur de police, Lassine Kéita a précisé que le corps sera mis à la disposition de la voirie de la Commune VI pour son inhumation avant de soutenir que le corps a été extrait dans l’eau par la protection civile.
Curieusement, à part quelques pièces de monnaie dans sa poche, le cadavre n’avait aucun papier sur lui pour pouvoir l’identifier. A-t-il a été assassiné et jeté dans l’eau avant de lui déposséder de toutes ses pièces? Difficile de répondre à cette question. Mais ce qui reste vrai, un individu de cet âge doit au moins avoir des pièces d’identification sur lui ou du moins, un téléphone portable qui n’est plus un luxe. Mais rien de tout cela. Toute chose qui pourrait confirmer la thèse d’un assassinat vu l’insécurité qui règne dans zone.
Zakariyaou Fomba