Les partis politiques de l’Opposition sont profondément alarmés devant la détérioration de la situation sécuritaire de notre pays.
Du 1er au 28 janvier 2018, au moins 75 personnes ont perdu la vie au Mali. Parmi les morts, l’on dénombre 23 militaires, trois agents des Douanes et des dizaines de civils.
Les partis de l’Opposition s’inclinent devant la mémoire des victimes civiles et militaires et présentent leurs sincères condoléances aux familles éplorées et la Nation malienne toute entière.
Face à cette tragédie, l’Opposition exige toute la lumière sur l’attaque du camp militaire de Soumpi et sur les circonstances du revers subi par nos FAMAS.
Le Président de la République doit dire à la Nation pourquoi les hélicoptères récemment acquis ne sont entrés en action, le samedi 27 janvier, pour neutraliser les assaillants et secourir les blessés ?
Étaient-ils en état de voler ? Pourquoi sont-ils restés cloués au sol ?
Pour l’opposition la côte d’alerte est dépassée : le Président de la République et son Gouvernement, indifférents au sort du peuple, ont fait la preuve depuis quatre (4) ans de leur capacité à endiguer l’insécurité dans le pays.
En tout état de cause, le peuple souverain du Mali saura, à la faveur des prochaines consultations électorales, tirer les conséquences de l’incapacité du Président IBK et ses gouvernements successifs à restaurer la sécurité et la stabilité.
Les partis politiques de l’opposition invitent toutes les forces démocratiques et patriotiques, la société civile, les organisations de femmes et de jeunes à se mobiliser pour défendre nos FAMAS et dénoncer l’incurie, l’insouciance et l’incompétence du Président de la République et de son Gouvernement.
Pour les Partis politiques :
1- ADP-Maliba ; 2- CNAS-Faso Hèrè ; 3- FAD ; 4- FARE An ka Wili; 5-FCD ; 6- PARENA ; 7- PIDS ; 8- PDEM-Equité ; 9- PDES ; 10-PRVM-Fasoko ; 11- PSP ; 12- URD.
Bamako, le 31 janvier 2018
LE CONSEILLER A LA COMMUNICATION AU CCFOP
Nouhoum TOGO
La rédaction