L’histoire récente du Sahel a été ponctuée par la submersion de plusieurs milices, groupes rebelles et narcotrafiquants. Cette situation, l’une des conséquences immédiates de la chute de Mouammar Kadhafi, fait du Sahel une zone à plusieurs incertitudes. Après le Mali et ses pays voisins, c’est le Tchad qui vient de connaître son lot de déstabilisation partie de la Libye. Depuis cet évènement, le Sahel retient son souffle qu’il peine à avoir normalement depuis 2011, avec la destatibilisation de la Libye, qui a ouvert la voie à une instabilité sans fin au Sahel.
Et l’on est loin de panser les plaies Libyennes qui continuent de faire ravage sur le Sahel. Une responsabilité de l’OTAN, surtout celle de la France, mérite d’être rappelée face à cette situation qui vient de s’enliser avec le Tchad, un rempart dans la lutte contre l’insécurité au le sahel.
Avant sa mort, le président Idriss Deby avait une conviction sur la question du Sahel « La région ne sera totalement stable que lorsque les dirigeants africains auront la main mise sur la sécurité en Libye » pensait le maréchal Tchadien. Cependant, la réalité donne un terrain Libyen, évoquant une autre réalité, et échappant au contrôle des dirigeants africains. D’après l’ONU, en décembre 2020, « environ 20 000 militaires étrangers et mercenaires étaient actifs en Libye ».
Source: Bamakonews