La nation malienne a rendu vendredi, un dernier hommage à notre confrère Ibrahim Famakan Coulibaly, décédé mercredi 29 mars dernier à la suite d’une maladie.

Les funérailles du disparu ont eu lieu à son domicile à Djicoroni-Para en présence des autorités nationales, de ses collègues, et une foule de parents et d’amis. Ibrahim Famakan Coulibaly après ses études fondamentales et secondaires au Mali a mené de 1980 à 1986 des études de journalisme à l’Ecole supérieure de journalisme de Paris. Muni de son diplôme, il intègre la RTM (Radiodiffusion et télévision du Mali), l’ancêtre de l’ORTM comme reporter et présentateur. Il y fit une longue carrière et anima de 1986 à 2000 l’émission « Grand reportage », dont il a été l’initiateur. En plus des charges à la télévision nationale, Ibrahim Famakan Coulibaly a occupé le poste d’attaché de presse au ministère de l’Emploi et de la Fonction publique de 1986 à 1991. Très sollicité pour ses compétences, Ibrahim Famakan Coulibaly devint de 2012 à 2013, directeur de communication, des statistiques et de l’information du Médiateur de la République avant d’être conseiller technique à la primature de 2013 à 2014. Avant de tirer sa révérence, il occupait le poste de chargé de communication au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. L’homme, dont l’amour pour la presse fut unanimement reconnu par ses pairs, occupa aussi les postes de vice- président de la Maison de la presse de 2000 à 2006, de président de l’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO) de 2002 à 2010, de président de l’Union nationale des journalistes du Mali de 2003 à février 2017. Directeur fondateur du journal d’informations générales « l’Orage » en 2008 et correspondant permanent de 1987 à 2012 de la revue française Amina, il est aussi promoteur de la radio Jijan. Le disparu, dont le professionnalisme et l’humanisme ont été salués par les collègues et compagnons, comme Ibrahim Diombélé journaliste à l’ORTM et Fakara Faïnké actuel président de l’Unajom repose pour toujours au cimetière de Hamdallaye. Le premier se souvient de lui comme « un ami, un chef et un grand frère » tandis que pour le second c’est un « patriote et grand rassembleur ». Avant d’être conduit à sa dernière demeure, il a été décoré à titre posthume par le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta, représenté par le ministre des Mines, Tiémoko Sangaré, de la médaille de chevalier de l’Ordre national du Mali. C’était en présence de ses anciens collaborateurs, proches et famille, dont Django Sissoko, ancien Premier ministre, Sidiki N’Fa Konaté, le directeur général de l’ORTM. Khalifa DIAKITé

Source: L’ Essor