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De quoi je me mêle : Ah woye, Alou Sam zouska la mort !

 

adam thiam journaliste editorialiste journal republicain

Sa silhouette fine est passée où ?. Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Est-ce qu’il m’entend ? Trouvez-le et dites-lui que je suis son inconditionnel  zouska la mort !  Je veux  l’entendre, entendre le Fouta fragmenté dans les villages, villes, et familles du Mali.  Thierno Sam le cousin, joue les vendredis dans le quartier,  avec  une belle voix et un avenir prometteur. Mais deux Sam pour tenir le flambeau, c’est plutôt rassurant. Il faut donc que Alou Sam soit entendu plus souvent par nous autres. Nous, les descendants de jihadistes comme ce fut rappelé par une mauvaise langue  à Ousmane Sy, le père du concept «  le Mali, Nation se cherchant un Etat ». Et c’est vrai qu’un  21 mai à Kidal où se trouvait le décentralisateur en chef, l’Etat s’est cherché. Mais que nos ancêtres aient porté le sabre ne nous fera pas zapper le Yela, pour autant nous. Danse superbe et énergique. A l’exact opposé du folklore d’un ancien député et ministre, actuellement Conseiller spécial de quelqu’un qui ne le nourrit pas beaucoup à Koulouba, vu ses  descentes rageuses, les soirs,  sur mon frigo qu’il écume avec une boulimie d’otage libéré.  Oui Yéla, même si  mon frère Landouré ne sera pas très content. Car au Macina ou Seeno,  il n’y a que des rangées de cous  envoutés par la flûte  de Kola Djougal. Et mystère de l’esthétique locale dont je n’ai pas à me mêler, sous le délire d’une foule châtoyante  portant des lunettes fumées en pleine nuit. Nous c’est Alou Sam zouska la mort, ah woye !

Adam Thiam

source :  Le Républicain

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