A croire que l’adultère des femmes mariées se banalise. La pratique a pignon sur rue à Bamako et environnants. Ami et Madou sont mariés depuis plus de 10 ans. Ils ont 3 enfants dont le plus jeune a seulement quelques mois. Ami qui passe pour être la coqueluche de Banabani est une jolie femme ronde. Son mari est si jaloux qu’il la surveille comme du lait sur le feu. Mais, il n’empêche. Comme on aime à le dire, on a beau camoufler ses défauts, ils finiront par nous rattraper un jour. Ami a été prise en pleins ébats sexuels par son mari le jeudi 3 juin.
Banabani est un village situé à l’est de Kati. Ici, la plupart des habitants pratique le maraichage, l’élevage et autres activités agricoles. Ami et son époux Madou ont passé 6 ans dans le village, en parfaite harmonie. Les deux tourtereaux ne se quittaient presque pas, à tel point que tous les hommes du village étaient jaloux de leur amour. Ils eurent 2 enfants avant le mariage. Face à la pression de l’opinion publique, Madou décida de prendre Ami en secondes noces. Après le mariage, elle tomba enceinte du troisième enfant en l’absence de Madou.
Mais cela n’a surpris personne puisqu’elle faisait la navette entre le nouveau lieu de résidence de son époux et le village. Après des mois d’absence, Madou prend congé pour rentrer auprès de ses deux femmes. Un beau matin, il remarqua l’absence de sa dulcinée Ami. Instinctivement, il se rend vers les jardins. Soudain, dans une touffe, il s’aperçoit deux personnes en pleins ébats sexuels. Il s’approcha et reconnait sa femme Ami. Surpris, il perd toute sa voix et s’écroule. Quand l’amant a vu l’action, il accourt pour chercher secours. A l’arrivée des secouristes, Madou avait déjà piqué une crise cardiaque. Evacué, le constat est sans précédent. Le jardinier a rendu l’âme. La nouvelle s’est répandue dans le village. Tous les hommes étaient au courant de l’adultère de la femme. A l’enterrement, les parents de Ami étaient présents, mais leur fille n’était pas là. Tout couverts de honte, ils sont rentrés sans informer personne dans le village.
Fousseyni SISSOKO
Source : Notre Voie