De sa nomination à maintenant, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, a initié et organisé plusieurs projets et activités visant à relancer le secteur.
Le lancement de la biennale artistique et culturelle qui se tient en ce moment à Mopti est l’illustration parfaite de la relance du secteur de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme par le ministre Andogoly Guindo. Cet événement d’envergure nationale avait disparu des agendas pendant plus d’une décennie. La dernière était celle tenue dans la cité du Kénédougou (Sikasso) à l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance du Mali.
Fin connaisseur de son domaine, le ministre de tutelle s’est ainsi engagé dès sa nomination en 2021 à redonner à la culture, à l’artisanat et au tourisme, toutes leurs valeurs d’antan. Car le secteur était et est toujours durement impacté par la crise sécuritaire. Le retour des activités est une aubaine pour les acteurs opérant dans le domaine.
Le déclic…
D’abord, le ministre Andogoly a relancé le secteur à travers un programme de tourisme domestique, appelé ‘’City Tour’’. Ce programme vacancier du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, dont la deuxième édition est toujours en cours, est un véritable déclic pour la relance du secteur.
Il faut préciser que ce programme City Tour vise à faire profiter au plus grand nombre de personnes, des séries de visites guidées sur les sites touristiques de la capitale malienne. Mieux, les régions de Kayes et de Ségou ont été associées à cette deuxième édition. Le but de ce programme est d’amener le grand public, surtout les jeunes à connaître davantage les sites touristiques ou les centres d’intérêt touristiques des localités concernées.
En plus de cela, le département de Andogoly a accompagné plusieurs autres initiatives et activités visant à promouvoir le secteur. Il s’agit, entre autres, du festival culturel Dogon Ogobagna ; du Festival Niangnerki ; du festival Dibi ; du festival Bogolan et du festival Kaoural qui ont été tous organisés et tenus dans un intervalle de deux ans.
Pour Andogoly Guindo, cela dénote de la volonté politique des plus hautes autorités du Mali qui veulent faire du tourisme, un vecteur de développement. Selon lui, les crises multiformes ne doivent en aucun cas avoir raison de la volonté d’un peuple déterminé.
Certainement, c’est cette même détermination qui a conduit à la relance de la Biennale artistique qui se tient actuellement à Mopti. Ainsi, une décennie après la dernière, la Biennale artistique refait surface. Ce, malgré d’énormes difficultés économiques et sécuritaires du moment. Par exemple pour cette édition de biennale artistique et culturelle à Mopti, sur un budget prévisionnel de plus 1,3 milliards, le ministère n’a pu mobiliser qu’un peu plus de 100 millions de francs. Un déficit, certes énorme, mais qui n’a pu détourner le département du Tourisme et de la Culture de son objectif.
« La Biennale artistique et culturelle est une manifestation qui va au-delà de sa seule expression musicale ou théâtrale, pour devenir un lieu unique de rencontres des Maliens, un espace de confirmation de notre volonté de ne faire qu’un et de notre ambition de retrouver notre souveraineté et de défendre notre attachement à la paix. Par le chant, par le théâtre, par les ballets, toutes les troupes qui ont fait le déplacement de Mopti évoqueront la paix comme thème central », a ainsi clamé le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme.
Aux dires du ministre, durant ces dix jours à Mopti, dans chaque prestation artistique il y aura un message de paix et de réconciliation à l’endroit des Maliens car, dira-t-il, la recherche de la paix nous engage tous.
Amadou Kodio
Source : Ziré