Petit à petit, la crise sécuritaire au nord tout comme au centre révèle ses mystères. Les masques commencent à tomber sur les acteurs tapis dans l’ombre dans la capitale et qui pistonnent depuis Bamako les activités des terroristes.

Pour beaucoup d’observateurs, la crise multiforme qui secoue notre pays trouve son origine à Bamako. Beaucoup s’étonnaient, mais la tournure actuelle de cette crise donne raison à ceux-ci qui ont tout le temps dénoncé l’implication de certains acteurs politiques et leaders de communautés dans la dégradation de la situation sécuritaire.

Ne parlons même pas des instigateurs de la crise du Nord, ils se prélassent dans les hôtels et résidences huppés de la capitale tout en commanditant des attaques terroristes contre les Forces armées maliennes (FAMa). Ils sont même parfois reçus sur la terrasse du palais de Koulouba, malgré leur implication avérée dans des attaques. Mais ce qui était surprenant, c’était le cas du Centre où des acteurs insoupçonnés tirent les ficèles. Cela a amené les Maliens à s’interroger sur les démarches des uns pour une sortie de crise.

Si des leaders de communautés vont jusqu’à fomenter des complots contre l’Etat pour des sordides intérêts ou vengeances, cela voudra dire que la fin de cette crise n’est pas pour demain. Mais Dieu faisant bien les choses, la direction générale de la Sécurité d’Etat veille et veille sur l’intérêt national. Elle tente tant bien que mal de démasquer des présumés acteurs tapis dans l’ombre dans la capitale qui sont en train de secouer le pays au centre et au nord.

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