La CEDEAO n’abdique pas dans sa mission de résoudre la crise politique qui prévaut actuellement au Togo. A cet effet, elle envisage de prendre au pied de la lettre son prochain sommet qui aura lieu à Lomé en juillet. D’importantes décisions naîtront de cette rencontre d’envergure.
Le Togo qui peine toujours à trouver la formule idéale pour asseoir les bases d’une entente sociopolitique depuis août 2017, voit sa crise politique devenir désormais un défi pour la CEDEAO. En fait, l’Organisation que préside le Chef de l’Etat Togolais, Faure Gnassingbé, jusqu’à la fin de ce mois de juin, cherche un moyen de trancher le noeud gordien de cette crise qui perdure nonobstant l’ouverture d’un dialogue entre les protagonistes. Ce dialogue a toutes les difficultés, puisque les deux parties ont des positions très tranchées. Mais les présidents ghanéen Nana Akufo-Ado et guinéen Alfa Condé, médiateurs désignés par l’Institution Ouest Africaine pour la résolution de cette crise, veulent trouver la bonne formule pour amener les différents acteurs à s’accorder les violons. Les deux chefs d’États se sont entretenus récemment au Ghana, sur les stratégies à mettre en place pour solutionner cette crise. Leur homologue nigerian, Mouhamadou BUHARI qui suit aussi de près la situation Togolaise, a fait entendre qu’il mettra les bouchers doubles pour dénouer la situation au Togo.
Pour rappel, lors de sa visite officielle à la maison blanche, le Président Nigérian a promis à son homologue Donald Trump d’oeuvrer pour l’instauration de la démocratie et la stabilité dans la zone CEDEAO. Dans cette mission, il souhaite que le prochain sommet qui se tiendra à Lomé vienne résorber définitivement la crise togolaise. «Nous marquerons l’histoire par notre réussite dans la résolution de la crise togolaise; le Togo ne fera pas l’exception au sein de la CEDEAO», a laissé entendre le Président Nigérian.
Il est à préciser que les togolais attendent beaucoup du prochain sommet de la CEDEAO qui apparaît comme un nouveau départ du Togo.
Pour l’heure, nul ne saurait dire exactement la décision que prendra la CEDEAO.
YAWO ATIAH
Source: Le Pays