Avant de développer ce quinzième article et troisième de 2020 relatif à la contestation qui secoue le Cercle de Réflexion et d’Information pour la consolidation de la démocratie (Cri-2002) depuis fort longtemps découlant du leadership inique et égocentrique de Sall, mais dont le point culminant a été atteint le 12 janvier 2019 suite à la tenue de la truquée et frauduleuse Assemblée Générale ayant entériné tous les désidératas d’un seul homme : Sall, un clin d’œil sur l’actualité.
En effet, c’est avec un gros pincement au cœur que je constate qu’en lieu et place de l’arbre à palabre, l’intention du casser-brûler prend corps au Mali pour déstabiliser les institutions démocratiques. Cela est inadmissible, d’autant que certains rêvent chaque soir de rééditer le 22 mars 2012 empêchant le Président en fonction de terminer son mandat légal et légitime.
Je ne peux être amical avec ces quelques hors la loi incapables de mobiliser 5% de l’électorat mais capables de conduire des foules en délire pour attaquer le domicile de la 1ère institution de la République, d’autant que je suis le produit de multiples centres de consolidation de la démocratie aussi bien au Mali qu’à l’extérieur sur presque tous les continents et ce depuis 21 ans. Alors pour le Mali, faisons le débat et non le combat.
Je m’en arrête là pour aborder les dessous machiavéliques de la frauduleuse Assemblée Générale convoquée par Sall le 12 janvier 2019 avant de développer les récents rebondissements judiciaires désavouant l’égocentrisme et l’arbitraire de Sall.
En effet, ce 12 janvier 2019, Sall a étalé ses sombres desseins qui consistent à faire main basse sur l’association Cri-2002 allant jusqu’à gommer les noms des fondateurs, y compris notre cher DEMOCRATE et DEVOUE 1er Président en la personne de feu Maître Abdoulaye Sékou-SOW (Président fondateur). Paix en son âme !
Le seul Permanent qui veille au grin et interpelle quotidiennement Sall pour rectifier ses incessants errements dérange ; d’où le choix du chemin le plus court et le plus facile à savoir l’exclusion par Sall et ses acolytes qui mangent dans sa main mais oublient qu’ils sont venus me trouver à Cri-2002 5 ans auparavant (notamment Modibo Koly et Madame Bouaré).
Une attitude qui démontre, si besoin est, que Cri-2002 sous la houlette de Sall piétine les règles élémentaires de sa création dont la fondamentale est la réflexion. Croyez- bien, Sall n’est ni sociable ni professionnel. Et il est un éternel abonné à la négation des évidences.
En fait, nul membre fondateur de Cri-2002 n’est surpris du comportement acariâtre de Sall tant l’homme a l’esprit si retors
Sall a, indubitablement, le don de se faire détester en témoigne l’aversion à son égard de tous ceux qui ont eu à collaborer avec lui. N’importe qui s’en rendra compte avec une investigation à minima. L’homme n’en fait qu’à sa tête n’écoutant personne.
Sall a déçu tous les espoirs placés en lui depuis qu’on lui a confié les rênes de Cri-2002 en janvier 2004 ; le succès lui ayant monté à la tête, il a pensé qu’il est dans une entreprise familiale bien qu’il ne figure guère dans le trio initiateur. Et il a fallu qu’on le lui rappelle de la manière la plus inattendue en contestant et son statut et ses rapports établis sans concertation (donc de façon cavalière) lors de la semblante Assemblée générale du 12 janvier 2019 (tant elle ne respecte ni la forme ni le fond). A vrai dire, Sall est son propre bourreau.
Sall, avec son sacré principe ‘n’être responsable d’aucun problème. Tout est de la faute des autres’
Voilà bien un personnage singulier tant il a le verbe accusateur, méconnaissant royalement la notion de mea culpa. Pointer du doigt l’autre est son jeu favori.
Avec un tel caractère, il est évident que l’on ne peut tirer rien de bien dans la collaboration quel que soit la durée.
Et comme l’a si bien écrit le 42ème Président américain William Jefferson Clinton dit Bill dans son livre autobiographique intitulé My life, « je n’ai pas été élevé en faisant porter sur les autres la responsabilité de mes problèmes ». Tel je suis, tel je demeure aux antipodes de la posture de Sall.
Et mieux, comme Gavroche, le gamin de Paris dans l’œuvre de Victor Hugo intitulé les Misérables, symbolisant le courage et la liberté le 05 juin 1832, l’injustice ne me fait point baisser les bras.
Au contraire, c’est un facteur de motivation au combat, en l’occurrence à la lutte pour la fin de la suprématie de Sall sur notre bien commun qu’est Cri-2002 dont profitent actuellement bon nombre de ses proches et amis sans pour autant avoir sué et transpiré et sans même connaitre la vraie histoire de Cri-2002 qui leur est sciemment cachée ou pire, falsifiée à dessein.
Fort heureusement que le temple si joliment et solidement édifié par notre cher DEVOUE et DEMOCRATE 1er Président en la personne de feu Maître Abdoulaye Sékou-SOW (Président fondateur) semble être protégé, bien plus que les falsificateurs ne le croient, car la VERITE triomphe toujours quelque répulsion qu’en aient certains.
Le marathon judiciaire entamé en février 2019 débouche sur le désaveu judiciaire de Sall en mai 2020
Que prévale toujours la justice dans ce pays car autrement, Dieu laisse comme sanction l’injustice engendrer la haine et la violence. C’est ce cri de cœur lancé durant ce saint mois de carême 2020 que le Tout puissant a entendu. Car la Cour d’Appel vient de casser le jugement du tribunal de la commune IV de Bamako et annulé toutes les sales décisions de Sall prises à l’encontre du secrétaire Permanent/Secrétaire à l’Organisation de Cri-2002 lors de la frauduleuse et truquée Assemblée Générale du 12 janvier 2019 avec un clerc huissier agressé par le secrétaire Général Modibo Koly (bras droit de Sall), le comptable Hamidou Ly et le fils Mamadou Sall, le tout sur instigation de Abdoulaye Sall. PV d’huissier en atteste.
Les textes fondateurs de Cri-2002 avaient été superbement foulés au pied par Sall et ses laudateurs/suivistes aveugles se croyant au-dessus de la loi. Cela se comprend dans une certaine mesure car bon nombre de ses suivistes n’ont pas pris part à la rédaction de nos textes fondateurs sous la houlette de notre cher DEVOUE et DEMOCRATE 1er Président en la personne de feu Maître Abdoulaye Sékou-SOW.
Conclusion :
Sall a intérêt à revenir à la raison. La tempête peut bel et bien faire des ravages insoupçonnables dans la durée.
Lui seul ne peut continuellement en imposer à tous.
C’est un secret de polichinelle que l’objectif visé par Sall est :
- – d’une part de décapiter Cri-2002 avec sa récurrente tentative de se débarrasser des membres anciens en vue de rester le seul maître à bord ;
- – d’autre part de mettre Cri-2002 en coupe réglée avec de nouveaux membres à sa merci afin de continuer à tirer les ficelles tant qu’il respire.
A la différence notable de notre cher DEVOUE et DEMOCRATE 1er Président en la personne de feu Maître Abdoulaye Sékou-SOW qui a vécu 10 ans sans Cri-2002, Sall ne peut survivre 10 jours sans les fonds Cri-2002 ; ce qui justifie son acharnement à exclure et sa tendance incorrigible à ignorer les anciens membres fondateurs pour gérer seul sans rendre compte. Le cas des 2 véhicules Cri-2002 est illustratif de l’opacité et de la non redevabilité qui prévalent ; toutes notions que Cri-2002 enseigne mais qu’il n’applique guère à l’interne. Oh Almighty God, quelle honte !
En appui à cet article, la photo de passation entre notre cher 1er Président Maître Abdoulaye Sékou Sow et Sall sous l’œil vigilant de monsieur Mamadou F. KEITA en fin 2003 au Centre Djoliba.
Bamako, le 12 juin 2020
Le Secrétaire à l’Organisation depuis août 2000
Secrétaire Permanent depuis février 2010
Mamadou F. KEITA