Ahmad Al Faqi Al Mahdi a été reconnu coupable de crime de guerre pour avoir dirigé intentionnellement les attaques qui ont engendré, en juin et juillet 2012, la destruction de dix monuments religieux et historiques à Tombouctou, site du patrimoine mondial au Mali depuis 1988.
C’est la première fois que la Cour pénale internationale (CPI) est saisie d’une plainte – en l’occurrence par l’État malien -portant sur la destruction de monuments culturels, et qu’elle qualifie ces actes de crimes de guerre. Arrêté en 2015, Al Mahdi a été condamné par la CPI le 27 septembre 2016 à neuf ans de prison et, le 17 août 2017, à verser 2,7 millions d’euros aux victimes à titre de réparation.
L’Aube