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Covid-19: mécréance suicidaire des Maliens

Malgré la propagation de la pandémie du COVID-19 dans notre pays, avec plus de 400 cas confirmés, nombreux sont les Maliens qui doutent encore de l’existence de cette Maladie. Sur les réseaux sociaux, on explique cette mécréance par le manque de confiance entre dirigeants et dirigés. Pour bon nombre d’internautes, c’est une propagande du gouvernement qui a besoin des aides de l’ONG ou des Occidentaux. Ce qui est évident, c’est que partout où le Corona virus passe, il met en évidence les lacunes des peuples, dit-on.

 

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Bacoré Camara : Coronavirus au Mali, Réalité ou Fiction ?

La faible confiance des Maliens aux autorités à atteint un tel sommet que dès qu’ils parlent, la population pense aux mensonges, à un énième scenario ou propagande dans le but de se remplir les poches à travers les dons et aides extérieurs.

Voilà la majorité de la population ne croit pas au Covid-19, pense que c’est une propagande du gouvernement qui a besoin des aides de l’ONG ou des Occidentaux.

Peut-on en vouloir à la population si le gouvernement s’est entêté à organiser des élections, tandis que le virus avait été déclaré dans le pays ?

Peut-on en vouloir à cette population quand la Mecque reste vide pendant ce Mois tant cher à l’islam pour cause du Covid 19 et les mosquées du Mali restent ouvertes tandis que certains prêcheurs prêchent que cette maladie serait une malédiction divine contre les mauvais comportements des hommes à forte raison pour punir les mécréants ? Le Covid 19 est-il une réalité ou une fiction au Mali ?

Mamadou Konate : C’est tout à fait vrai, la population ne croit plus aux dirigeants.

Baba Bore : C’est une réalité surestimée. Et le gouvernement a son pactole à gagner dedans sans doute.

Traoré Drissa : Contrairement à ce qui se dit, en tout cas, je ne crois pas à cette pandémie sur le sol malien. Propagande ou pas, ce virus n’existe pas au Mali. Vous pouvez toujours continuer à y croire, mais moi non plus.

Ali DIABATE : Ça me tue, chaque fois que je vois le nombre de cas grimper. Le manque de sensibilisation fait vomir souvent. Ce peuple a tant souffert…

Djatala : Vous n’inquiétez pas trop messiers. Ici on s’accroche à la croyance.

Diakite Intello : Une zone d’ombre existe autour de cette pandémie au Mali. Selon la conception des Maliens, cela se traduit d’abord par le manque de confiance du peuple envers l’exécutif. Les mesures présidentielles annoncées ne se sont pas concrétisées.

Bacoré Camara : Oui, c’est le sport favori de nos gouvernements. Cette fois, un grand nombre de pays qui pouvaient se sortir de ces genres de situation ont été vulnérables. Et ont vu les failles de leur système qui ne sont pas loin des nôtres. Il faut de l’excellence pour se sortir de cette pandémie. Croyons à réalité du monde et protégeons-nous.

Boubacar Antonio Bagayoko : Ce n’est pas faux cette pandémie. Avec la foule du grand marché et les mosquées, personne n’est épargné même ce gouvernement.  Quand même, je reste chez moi en limitant mes déplacements au strict nécessaire. Mais à voir, on ne pense qu’à nos poches et ventres. Chacun dit qu’il cherche de quoi manger. L’Etat est irresponsable, c’est évident que le peuple doute. Il faut des mesures drastiques avec des accompagnements.

Dantouma Keita : Une réalité bien-sûr, mais vu les multiples mensonges du gouvernement ce serait difficile pour la majorité de croire à l’existence du Covid-19.  Je n’en veux pas à la population, car elle a encaissé beaucoup de coups.

Bacoré Camara : C’est vrai, pour une fois si la population pouvait se référer à la réalité du monde, car avec la fermeture de certaines frontières la population subit les effets très négatifs comme des Maliens qui vivent à l’étranger qui sont restés bloqués au Mali. Les activités importation et d’exportation sont touchées. Tout ceci doit amener la population à croire à la maladie.

Dantouma Keita : Oui, vous avez tout à fait raison. Mais, la majorité de la population n’est pas informée et c’est dû au Gouvernement. Pire encore, il y a la négligence dans la mise en œuvre des dispositions dans les différentes régions. La population reste sceptique quant à l’existence de la maladie. Je prends l’exemple sur la région de Kayes, l’hôpital n’a rien reçu jusqu’à présent comme matériels de lutte contre cette pandémie.

Bacoré Camara : Les régions sont oubliées comme d’habitude. Nous souhaitons que la population puisse s’organiser à sa manière et faire avec les moyens du bord. La région de Kayes est une région dont de nombreux ressortissants sont aventuriers. Il manque de politique sincère qui peut pousser les ressortissants à investir dans les besoins de première nécessité.

Dantouma Keita : Une remarque pertinente, mais vu l’actualité et le fonds débloqué par l’Etat, les hôpitaux devraient être équipés pour éviter le déplacement des patients, afin de limiter les dégâts. Des ressortissants soutiennent déjà la région avec des dons et d’autres sont en train d’envisager des investissements dans la région.

Dembélé IB le Pheno : Le Malien aura ce qu’il mérite. Sur la page de Master Soumi, les ignares se sont donné à cœur joie de le lyncher verbalement, juste parce qu’il a condamné la réouverture des mosquées. Le Malien ne doit pas être conseillé ; mais doit prendre conseil par les résultats de ces agissements malheureusement.

Momo Bathily : Décidément, on ne fait pas de l’or avec de la merde. Partout où le Corona virus passe, il met en évidence les lacunes des peuples. Et au Mali on a vu que le Malien n’a rien dans la tête. 1-Il est irresponsable ; 2-Manipulable ; 3-Pense que Le Tout Puissant est son camarade,  etc.

Fifti Le Combattant : Tu as tout dit. Mais, tu sais, la faute c’est le gouvernement même qui ne donne pas assez d’informatique pour que les gens puissent croire à cette pandémie qui est vraie. Mais, allons seulement. Que Dieu nous protège tous.

Boubacar Kanouté : Il y’a un déficit de confiance, entre les autorités maliennes et le Malien lambda. Au début, les gens étaient unanimes sur la dangerosité de cette pandémie meurtrière. Les promesses non tenues et le folklore sur certains cas ont tout ébranlé. Amorcer une nouvelle allure pour fédérer toutes les sensibilités est une nécessité impérieuse. Sinon, dans cette situation qui est très difficile à éradiquer, les mesures barrières tombent en cascade.

INFO-MATIN

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