Les membres du Conseil National de Transition (CNT) étaient en séance plénière hier jeudi 11 mars 2021 au Centre International de Conférences de Bamako.
L’exercice entre dans le cadre de la session extraordinaire de l’organe en cours. Le premier point de l’ordre du jour de cette séance était les questions orales adressées à des membres du gouvernement. Parmi les ministres qui étaient conviés pour cet exercice, il y avait celui des Mines et de l’Energie. Le ministre Lamine Seydou Traoré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est venu devant l’organe législatif de la Transition pour répondre à des préoccupations de Moulaye Keïta.
Les questions du membre du CNT ont porté essentiellement sur : Comment promouvoir une desserte régulière des populations à moindre coût ; la question institutionnelle de gestion des ouvrages communs en ce qui concerne la pertinence de leur choix dans la sous-région ; les tarifs élevés du coût de l’électricité par rapport à la moyenne sous régionale ; la situation de la Société Albatros et la clause ‘’Take or Pay’’ ; les efforts du gouvernement et l’engagement personnel du chef du département de l’Energie et de l’Eau pour des pistes de solutions avantageuses et durables.
En s’adressant au ministre Lamine Seydou Traoré, Moulaye Keïta du CNT a indiqué que la question de l’énergie constitue un enjeu majeur sur le plan national et international pour le développement de nos pays et fait l’objet de projet d’intégration de notre sous-région africaine (ABN, WAP, OMVS). L’objectif est de promouvoir une desserte des populations et à un moindre coût. La conviction du membre du CNT est que dans ce pays, les tarifs ne reflètent pas les coûts et demeurent élevés par rapport à la moyenne sous régionale. Cette situation de l’avis de Moulaye Keïta, membre du CNT, pénalise fortement la compétitivité des entreprises nationales.
Aux dires du membre du CNT, qui faisait face au ministre de l’Energie, la société Albatros-Energy. SA en plus de la fourniture de carburant, malgré le ‘’Tak or Pay’’, c’est EDM-SA encore qui loue les cuves à 1,17 de Francs CFA /KW. Cela revient à plus de trois milliards de Francs CFA à EDM.SA sur la durée du projet, au lieu d’à peu près un milliard si nous l’avions réalisé nous-mêmes…
LAYA DIARRA
Source : Le Soir De Bamako