Les récentes coupures de courant enregistrées dans la capitale ne sont pas sans conséquences sur le quotidien des Maliens. Dans les ménages et les petites entreprises, tout le monde se plaint de l’aggravation des délestages.
Si certains déplorent l’absence de l’électricité, d’autres déplorent des dommages sur leurs appareils électroménagers du fait des coupures intempestives. En plus des désagréments causés, cette absence de courant électrique impacte le quotidien de ces familles qui tirent des revenus substantiels du commerce de la glace ou de l’eau glacée En première ligne également, les poissonneries, les commerces de lait frais ou de yaourt font face à d’innombrables difficultés. Comment maintenir la chaîne du froid dans les laiteries ou dans les pharmacies pour conserver les vaccins ? Comment éviter les arrêts de lignes de production intempestifs dans les usines ?
Le sujet est d’autant plus sensible que les entreprises affichent un taux d’équipement en groupes électrogènes de secours assez modeste. Dans l’incertitude, le mot d’ordre à adresser aux entreprises et ménages est de concentrer leurs efforts sur la baisse de leurs consommations, notamment atténuer la climatisation des bureaux, immeubles, sièges sociaux d’entreprises, des chambres à coucher ainsi que les commerces de distribution. Le bénéfice est double puisqu’en prime de détendre la pression sur le réseau électrique, ces bonnes pratiques réduisent les factures d’électricité. Une baisse de consommation dans les situations les plus critiques, devrait permettre de réduire l’ampleur des coupures de courant.
Cela est connu, l’administration publique caracole en tête des mauvais élèves des économies d’énergie.
Source : L’Informateur