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Coup d’Etat en Guinée : silences et prudence au sein de la classe politique

Des militaires des forces spéciales dirigées par le colonel Mamady Doumbouya ont pris le pouvoir le week-end dernier à Conakry. Elles ont dissous le gouvernement et les institutions et aboli la Constitution qu’avait fait adopter Alpha Condé en 2020 et dont il s’était servi pour briguer la même année un troisième mandat, malgré des mois de contestation meurtrière. Au sein des états-majors politiques, l’heure est à la prudence.
Cette nouvelle irruption de l’armée dans le jeu politique guinéen n’est pas sans provoquer des interrogations. Les deux précédentes expériences de 1984 et 2008 amènent la population à la plus grande prudence.

Mamadou Bah Baadiko, ancien député et président de l’UFD (Union des forces démocratiques), s’interroge. « C’est la grande question : est-ce qu’ils vont s’attaquer réellement aux véritables maux du pays qui s’appellent corruption, éthnicisme, dictature, absence d’institutions démocratiques, absence de liberté avec impossibilité pour les populations de se défendre légalement sans être envoyées en prison ».

A la question de savoir si ce coup de force est salutaire, il répond : « Nous sommes des démocrates, nous aurions bien voulu que l’issue ne soit pas un coup d’Etat. C’est l’échec total des institutions en place, il n’y a pas d’élections libres, honnêtes, équitables, le pouvoir confisque tout, c’est un parti-Etat totalitaire. Il n’y avait pas d’autres solutions, malheureusement ».

Le leader du Parti nouvelle vision (PNV), Dounamou Togba, quant à lui, souhaite qu’on fasse confiance aux nouveaux maîtres de Conakry. « Si les forces vives de la nation, si les hommes politiques acceptent de se donner la main et accorder le bénéfice du doute à ces militaires, nous pensons que nous pouvons avoir une discussion franche qui pourrait nous amener à une transition paisible pour nous permettre de mettre en place un Etat démocratique ».

Des responsables du RPG, l’ex-parti au pouvoir, interrogés par RFI n’ont pas souhaité s’exprimer.

Source: RFI

Cette nouvelle irruption de l’armée dans le jeu politique guinéen n’est pas sans provoquer des interrogations. Les deux précédentes expériences de 1984 et 2008 amènent la population à la plus grande prudence.

Mamadou Bah Baadiko, ancien député et président de l’UFD (Union des forces démocratiques), s’interroge. « C’est la grande question : est-ce qu’ils vont s’attaquer réellement aux véritables maux du pays qui s’appellent corruption, éthnicisme, dictature, absence d’institutions démocratiques, absence de liberté avec impossibilité pour les populations de se défendre légalement sans être envoyées en prison ».

A la question de savoir si ce coup de force est salutaire, il répond : « Nous sommes des démocrates, nous aurions bien voulu que l’issue ne soit pas un coup d’Etat. C’est l’échec total des institutions en place, il n’y a pas d’élections libres, honnêtes, équitables, le pouvoir confisque tout, c’est un parti-Etat totalitaire. Il n’y avait pas d’autres solutions, malheureusement ».

Le leader du Parti nouvelle vision (PNV), Dounamou Togba, quant à lui, souhaite qu’on fasse confiance aux nouveaux maîtres de Conakry. « Si les forces vives de la nation, si les hommes politiques acceptent de se donner la main et accorder le bénéfice du doute à ces militaires, nous pensons que nous pouvons avoir une discussion franche qui pourrait nous amener à une transition paisible pour nous permettre de mettre en place un Etat démocratique ».

Des responsables du RPG, l’ex-parti au pouvoir, interrogés par RFI n’ont pas souhaité s’exprimer.

Source: https://www.rfi.fr/fr/afrique

Cette nouvelle irruption de l’armée dans le jeu politique guinéen n’est pas sans provoquer des interrogations. Les deux précédentes expériences de 1984 et 2008 amènent la population à la plus grande prudence.

Mamadou Bah Baadiko, ancien député et président de l’UFD (Union des forces démocratiques), s’interroge. « C’est la grande question : est-ce qu’ils vont s’attaquer réellement aux véritables maux du pays qui s’appellent corruption, éthnicisme, dictature, absence d’institutions démocratiques, absence de liberté avec impossibilité pour les populations de se défendre légalement sans être envoyées en prison ».

A la question de savoir si ce coup de force est salutaire, il répond : « Nous sommes des démocrates, nous aurions bien voulu que l’issue ne soit pas un coup d’Etat. C’est l’échec total des institutions en place, il n’y a pas d’élections libres, honnêtes, équitables, le pouvoir confisque tout, c’est un parti-Etat totalitaire. Il n’y avait pas d’autres solutions, malheureusement ».

Le leader du Parti nouvelle vision (PNV), Dounamou Togba, quant à lui, souhaite qu’on fasse confiance aux nouveaux maîtres de Conakry. « Si les forces vives de la nation, si les hommes politiques acceptent de se donner la main et accorder le bénéfice du doute à ces militaires, nous pensons que nous pouvons avoir une discussion franche qui pourrait nous amener à une transition paisible pour nous permettre de mettre en place un Etat démocratique ».

Des responsables du RPG, l’ex-parti au pouvoir, interrogés par RFI n’ont pas souhaité s’exprimer.

Source: https://www.rfi.fr/fr/afrique

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