La Banque centrale a fermé ses agences dans le pays, suite à la rupture de l’ordre constitutionnel, bloquant le refinancement du secteur financier, qui craint une asphyxie de l’économie.
Au Mali, à la crise politique en cours s’ajoute un risque d’asphyxie financière. Selon nos informations, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a ordonné la fermeture de ses trois agences dans le pays, à Bamako, Mopti et Sikasso, en application de ses dispositions statutaires en cas de rupture de l’ordre constitutionnel. La mesure intervient après le coup d’État mené par des militaires le 18 août, qui a conduit à la démission du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Vers une rationalisation des retraits
Le jour même, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), condamnant le coup de force militaire, avait décidé de « la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que de l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays
Jeune Afrique