Lancé le 16 décembre dernier, la cinquième phase du dialogue politique ivoirien risque, encore une fois, d’être un échec. La première séance de travail entre les différents acteurs du dialogue politique devait avoir lieu mardi dernier. Mais, pour cause du retard des dépôts des termes de références des différents partis, cette date a finalement été repoussée au lundi prochain.
La balle dans le camp de l’opposition?
En effet, nombreux sont les partis politiques ou organisations de la société civile qui n’ont pas encore transmis au gouvernement leurs propositions de thèmes à débattre comme convenu.
« En Côte d‘Ivoire, on croise aussi les doigts. Le gouvernement est favorable au dialogue avec l’opposition et la société civile pour renforcer la sérénité dans le pays, estime Fernand Dédeh, cité par Ivoiresoir.net. Le gouvernement met la balle dans le camp de l’opposition concernant le décalage des discussions. Les échanges sur les points techniques étaient prévus pour démarrer ce mardi 21 décembre 2021 ».
« Cette étape étant un préalable au démarrage des travaux en comité restreint, un cadre de discussion approfondie, les structures concernées sont invitées à mettre tout en œuvre en vue de respecter ce délai », a indiqué dans un courrier transmis aux partis, Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et représentant du gouvernement lors de cette cinquième phase du dialogue politique incluant les organisations de la société civile.
La sanglante crise post-électorale de 2010-2011 a profondément affecté la stabilité de la Côte d’Ivoire. Pour tourner définitivement cette sombre page de l’histoire de ce pays côtier d’Afrique de l’Ouest et en écrire une nouvelle, il n’y a pas de doute que ce dialogue politique soit une occasion.
Bakary Fomba
Source: Sahel Tribune