« La place d’un enfant est toujours dans sa famille, dans sa communauté et à l’école : jamais dans des situations de violence !
Aujourd’hui, une grande étape a été franchie au Mali: un plan d’action a été signé entre la CMA, l’UNICEF et la MINUSMA pour mettre fin et prévenir le recrutement, l’utilisation et les violences sexuelles contre les enfants par la CMA et les personnes ou groupes qui leur sont associés ».
Tel est le contenu d’un post publié par l’UNICEF sur sa page Facebook. Quelle mouche a donc piqué cette Institution ? Il n’y a que le mot mépris pour qualifier ce forfait de l’UNICEF à l’égard du Gouvernement malien. Sans gêne, l’organisme s’est acoquiner avec des hommes en armes, des rebelles, cela sans l’aval des plus hautes autorités maliennes. Si je ne m’abuse, Kidal est, jusqu’à présent, partie intégrante du Mali. Cette attitude grotesque et malsaine de l’UNICEF donnera sûrement du grain à moudre à ceux qui pensent que les nations unies ont un agenda caché au Nord Mali. En tant que citoyen malien, nous condamnons cette posture de l’UNICEF. Les plus hautes autorités du pays peuvent courber l’échine face à l’UNICEF. Pas nous ! L’UNICEF n’a rien à signer avec la Coordination des Mouvement de l’AZAWAD (CMA). Présente au Mali avec une accréditation de l’Etat malien, l’Institution se doit de respecter notre pays.
Ibrahim GUINDO, ancien correspondant de PANA
Source: L’Indicateur du Renouveau