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Coopération Mali-Etats-Unis dans la recherche en santé : ON NE CHANGE PAS UNE FORMULE QUI GAGNE


mountaga tall ministre enseignement superieur recherche scientifique malien Paul Folmsbee ambassadeur consul americain signature conventionLe protocole d’entente renouvelle pour cinq ans l’exemplaire collaboration entre experts maliens et américains

Certains l’ignorent certainement, mais les Etats-Unis d’Amérique et le Mali entretiennent des relations d’une exceptionnelle qualité dans le domaine de la recherche en santé. Cette coopération s’est renforcée à travers le renouvellement pour cinq années d’un accord concernant la formation de nos cadres et la recherche. Accord qui lie le ministère de la Santé et des Ressources humaines des Etats-Unis d’Amérique à notre ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le ministre Mountaga Tall, et l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Mali, Paul Folmsbee, ont signé hier un protocole d’entente entre les deux ministères cités plus haut.
Le protocole prend le relais du précédent accord signé en 2008 et qui a pris fin en 2013. L’objectif est d’aider nos agents à faire face aux épidémies, notamment aux maladies émergentes dont Ebola. « Je voudrais rappeler et saluer la promptitude avec laquelle nos partenaires américains sont intervenus à notre côté pour renforcer notre capacité dans le diagnostic des cas de maladies à virus Ebola à travers le laboratoire du Cerefo », a rappelé Me Mountaga Tall.
Basé au Point-G, le laboratoire du Cerefo(Centre de recherche et de formation) est spécialisé dans la recherche des maladies virales, bactériologiques. Dans son domaine, il s’impose comme l’une des meilleures structures de la sous-région.
On peut donc souligner à juste titre que les relations entre les instituts nationaux de santé des Etats-Unis et notre ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique constituent une fierté pour nos deux peuples. Le partenariat Mali-Etats Unis qui s’est instauré depuis 1989 s’est renforcé à travers les échanges dans le domaine des ressources humaines, par les études sur le paludisme, et plus récemment par les études sur les maladies tropicales négligées. Grâce à cette coopération, plus d’une douzaine de Maliens ont étudié dans des universités américaines et instituts nationaux des Etats-Unis, notamment dans des laboratoires, pour y recevoir une formation technique. Ils y ont également effectué des travaux de recherche.
« La formation nous a permis de renforcer les capacités de nos collègues maliens. Grâce à ces capacités et aux ressources mises en place depuis le début de notre relation, les spécialistes maliens ont pu diagnostiquer les cas susceptibles d’Ebola durant l’épidémie », a précisé l’ambassadeur des Etats-Unis, Paul Folmsbee. Le fait est d’autant plus à souligner que nos voisins de la sous-région ont, pour leur part, du envoyer leurs prélèvements pour analyse en France ou aux Etats-Unis. L’ambassadeur a donc apprécié de manière positive la faculté des experts maliens à rendre un prompt diagnostic dès le début de l’épidémie. La rapidité de réaction a en effet permis d’éviter que la panique ne se répande chez les populations.
Le diplomate américain s’est aussi réjoui d’avoir eu l’opportunité de visiter, il y a deux semaines, un des sites d’essai avec le recteur de l’Université des Sciences, techniques et technologies de Bamako. « J’ai eu la grande fierté d’observer nos collègues maliens qui conduisaient une étude sur un vaccin antipaludéen ayant la potentialité de bloquer la transmission du parasite à partir du moustique », a indiqué Paul Folmsbee qui a formulé des vœux pour l’aboutissement de ces travaux de recherche conjointement menés par nos chercheurs et leurs collègues américains.
L’intérêt porté par le diplomate à la coopération américano-malienne en matière de recherche n’est pas circonstanciel. En effet, dès son arrivée dans notre pays en juin dernier, l’ambassadeur des Etats-Unis s’est rendu à l’Université des Sciences, techniques et technologies de Bamako qui dispose de 21 laboratoires pour un personnel de 150 personnes.
L’assistance a observé une minute de silence à la mémoire de l’Américaine Anita Datar tuée récemment lors de l’attaque contre l’hôtel Radisson Blu.
B. M. SISSOKO

source : Essor

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