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Contrôle de vignettes sur l’avenue de l’OUA : un motocycliste aux mains des contrôleurs dénonce un autre qui allait s’échapper, occasionnant une bagarre entre eux

Actuellement sur de nombreuses artères dans le district, des patrouilles se font nuit et jour pour assurer la sécurité de la population mais aussi pour faire un contrôle de pièces, surtout de motos. On voit régulièrement le camion de la police passer, transportant des dizaines d’engins saisis se diriger vers  la fourrière. Certains citoyens ont le prix d’une moto vendue à 375.000 FCFA, mais n’ont pas le prix de la vignette qui coûte 6000 FCFA, une fois l’an.

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Ils rencontrent sur leur chemin, des agents ripoux qui profitent de ces patrouilles pour leur soutirer des dessous de table qui ne vont pas au trésor, mais dans leurs poches car, ils ne sont pas conduits en fourrière. Certains racontent qu’ils cherchent leur argent pour les préparatifs des fêtes de fin d’année.

Le jeudi 3 décembre dernier vers 15H, les agents de la Compagnie de circulation routière(CCR) ont improvisé un contrôle de vignettes. Tous ceux qui circulaient dans le sens du pont du 26 mars à Daoudabougou sur l’avenue de l’OUA, ont été contrôlés. Plus de trente motocyclistes n’étaient pas en règle. Leurs motos furent donc saisies et garées à côté en attendant l’arrivée du camion d’embarcation. Les propriétaires aigris et arrêtés sous le soleil accablant commencèrent à se fâcher. Quelques minutes plus tard, un motocycliste qui arrivait à toute allure, surpris par le contrôle de vignettes freina brusquement et essaya de rebrousser chemin. Mais un motocycliste interpellé et sa moto saisie s’est mis à hurler pour le dénoncer aux agents. C’est ainsi que l’homme fut interpellé pour contrôle. Il n’était pas en règle. Les policiers saisirent donc sa moto. Il ne mit pas de temps à traiter son dénonciateur de tous les noms d’oiseau. Ce dernier répliqua et ils échangèrent des coups de poing. Les policiers les séparent et promettent de coffrer celui qui portera la main sur l’autre. Les témoins ont qualifié le geste du dénonciateur de « Bougouni examen », illustration de la méchanceté la plus absolue et gratuite. Le souhait du dénonciateur a été réalisé car, tous deux devront retirer leur engin dans la cour du Groupement mobile de sécurité (GMS) munis des vignettes ou en payant le plus fort. La prochaine fois, ils payeront la vignette.

 

La rédaction

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