Pour rappel, le collectif souligne : « Depuis l’arrêté n°1582 MSP-SG du 14 mai 2018 annonçant le recrutement de 2200 élèves fonctionnaires de différentes spécialités confondues, nous avons opté pour ce concours. Après avoir franchi l’épreuve sportive, la visite corporelle, l’épreuve écrite et la visite médicale, nous étions 5200 candidats à faire la dernière épreuve qui est l’épreuve orale. Mais malheureusement, 2700 candidats ont été éliminés à la proclamation des résultats définitifs du 10 décembre 2019. »
Toutefois, le collectif estime qu’après six mois d’attente sans d’ailleurs perdre l’espoir, l’arrêté N° 2020 1919/MSPC-SG du 27 mai 2020 à été signé. « Un arrêté qui annonçait le recrutement de 2500 élèves sous officiers de police, spécialité maintien d’ordre (MO) parmi les recalés ayant participé aux épreuves orales du concours direct de recrutements d’élèves fonctionnaires de police objet de l’arrêté n°1582 MSP-SG du 14 mai 2018 », peut-on lire dans la déclaration.
Dans le même document, le collectif précise : « Les candidats concernés sont soumis aux visites médicales d’incorporation et à l’épreuve orale. A cette annonce, nous étions tous contents pour la simple raison que chacun de nous avait déjà franchi ladite épreuve (visite médicale). Ainsi, tout le monde se voyait déjà policiers. Ainsi six mois après, soit le 4 juin 2020, la liste de 2467 candidats a été retenue pour la reprise des visites médicales. A notre grande surprise, 624 candidats ont été écartés aux résultats de la visite médicale et 1774 ont été retenus comme aptes le 29 juillet 2020. »
Plusieurs démarches entreprises sans suite
Selon le collectif, après la publication des résultats de la visite médicale, le directeur général adjoint de la Police nationale, a déclaré, lors d’une conférence de presse tenue le 5 août 2020, que pour une question de transparence, la direction reste ouverte aux réclamations des candidat qui ne sont pas d’accord avec leurs résultats.« Ainsi beaucoup d’entre nous ont déposé des réclamations. Au total, plus de 20 réclamations ont été déposées à la direction générale de la Police nationale. Depuis cette date à aujourd’hui, nous n’avons reçu aucune réponse »,ajoutent-ils.
Selon les responsables du collectif, beaucoup de camarades ont fait des contre-visites dans des services de santé spécialisés et rien n’a été signalé sur l’état de leurs santés. « En plus, pour avoir une réponse à notre réclamation, nous avons fait des démarches administratives. Une lettre d’engagement aux noms du collectif a été adressée, le 7 septembre 2020, au directeur général de la Police nationale et à son adjoint et depuis, aucune réaction venant de ces personnes concernées. Nous avons aussi adressé, le 18 septembre 2020, une demande d’audience au même directeur et envoyé une lettre d’engagement au secrétaire général du ministère de la Sécurité et à la Synergie des syndicats de la Police. Pour l’heure, aucune de nos démarches n’a encore abouti. »
En conclusion, le collectif souligne : « Nous lançons un cri de cœur au directeur général de la Police et à toutes les autres autorités concernées de nous accorder la chance de rejoindre nos camarades retenus à l’épreuve orale. Nous sommes prêts à faire la formation commune de base (FCB), nous sommes engagés à défendre notre chère patrie et à protéger les personnes et leurs biens dans la dignité et dans l’honnêteté. »
Ousmane BALLO
Source : Ziré