L’information a été donnée par le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (Anssa), Gaoussou Kéita, le 17 décembre 2019, au cours d’une rencontre avec la presse.
Selon le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (Anssa), Gaoussou Kéita, suite à des rumeurs et des vidéos circulant sur les réseaux sociaux faisant état de la présence sur le marché malien de croquettes (chips) contenant des matières plastiques, l’Anssa, a, sur instruction du ministre de la Santé et des Affaires sociales et en collaboration avec le Laboratoire national de la santé (LNS), entrepris une mission d’investigation.
Il s’agissait d’élucider, dira-t-il, cette problématique de santé publique, à travers le contrôle de conformité des matières premières, du système de production, des conditions de stockage et de conditionnement et de l’hygiène du personnel et des locaux de fabrication, des agents de l’Anssa et ceux du Laboratoire national de la santé (LNS) ont procédé du 23 au 24 janvier 2019, à une investigation, qui a concerné l’entreprise Africa Chips (fabricant de chips), située dans la Zone industrielle de Sotuba, les marchés de Dabanani et de Bozola.
A l’en croire, aux termes des analyses physicochimiques et microbiologiques effectuées par le LNS et le Laboratoire d’analyse environnementale, alimentaire et minérale (Proslabs) sur des échantillons de chips prélevés au niveau de l’entreprise Africa Chips et des marchés de Dabanani et de Bozola dans le district de Bamako, l’investigation n’a décelé ni matière plastique et ni produit apparenté dans les chips produits et commercialisés par la société Africa Chips et ceux retrouvés au Grand marché Dabanani et de Bozola.
“Les dosages des mycotoxines/aflatoxines B1 et des Aflatoxines totales, selon la méthode française (NF en Iso 16050 octobre 2011), dans les chips prélevées dans le Grand marché, au Dabanani, à Bozola et au niveau de l’entreprise Africa Chips ont donné des valeurs inférieures au seuil de détection. Ce qui démontre l’absence de prolifération des champignons et de toxines produites (aflatoxines/mycotoxines) par ces microorganismes de sources cancérigènes, dans les matières premières et au niveau du système de production et de conditionnement des chips prélevés”, a-t-il déclaré.
Toujours de l’avis du directeur général de l’Anssa, les recherches de microorganismes bactériens (Salmonella sp et Escherichia Coli) dans les échantillons de chips, prélevés dans le grand marché de Dabanani, de Bozola et au niveau de l’entreprise Africa Chips, ont également montré l’absence totale de bactéries à pouvoir pathogène, dans les produits analysés.
Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau