Issu du congrès ordinaire tenu les 27 et 28 novembre 2013 à Kayes, l’actuel Bureau du CNJ, dirigé par Mohamed Salia Touré, est à pied d’œuvre pour revaloriser l’association faitière des jeunes du Mali. A cet effet, le Bureau exécutif national a initié une série de visites et de rencontres des plus hautes autorités du pays.
Apres le Président de la République et le Premier ministre, ce sont les Chefs des Institutions de la République qui reçoivent actuellement la visite de la délégation du Bureau exécutif du CNJ, conduite par son Président.
C’est dans ce cadre là que le Bureau a été reçu la semaine dernière par le Président du Conseil Economique, Social et Culturel, Jeamille Bittar. Pour la circonstance, les visiteurs étaient tous habillés en blanc, pour magnifier l’entente et la solidarité qui règnent au sein du Conseil.
Comme la tradition l’exige chez nous, l’étranger qui vient chez toi mérite ton respect. Fort de cet adage, le Président de ladite Institution ne s’est pas dérobé et s’est comporté en bon chef de famille, de bons conseils aux jeunes.
Pour le Président du CNJ, il est normal pour son Bureau de rendre des visites de courtoisie aux aînés et de profiter de l’occasion pour leur présenter le Bureau qui cadre parfaitement avec les objectifs du CNJ et est en étroite harmonie avec son plan d’action. Avant d’ajouter que son Bureau était prêt à relever les défis majeurs de la jeunesse malienne.
Quant au chef du CESC, il dira qu’il est très honoré de cette visite et prêt accompagner les jeunes, avant de les féliciter et de les encourager dans leur mission. Selon Bittar, l’institution qu’il dirige est la seule où les jeunes sont représentés. «Cela prouve à suffisance que sommes résolument engagés aux côtés des jeunes pour leur développement, qui ne peut se faire sans leur implication dans la prise des décisions» a-t-il conclu.
A en croire le Président du CNJ, son Bureau va accompagner le gouvernement dans la réconciliation nationale et le retour définitif de la paix dans notre pays. Concernant les agissements des quelques camarades, frustrés lors de sa mise en place, il dira que la porte est grandement ouverte à tout le monde. «Nous demandons aux camarades de se ressaisir, de venir s’ajouter à nous, pour qu’ensemble on puisse relever les défis qui nous attendent».
Amadou Camara