Younouss Hamèye Dicko, président du Conseil d’administration, était face aux membres du comité de direction de la SOMAGEP-SA pour le traditionnel conseil d’administration. Ordre du jour : l’examen et l’approbation des budgets prévisionnels 2018, l’état d’exécution du budget 2017 au 30 juin 2017, la situation financière de la société au 30 septembre 2017. C’était le jeudi 28 décembre 2017 au PSI-Mali sis à l’ACI 2000.
Selon le président, les budgets 2018 ont été élaborés dans le but d’atteindre les objectifs assignés à la SOMAGEP-SA dans les contrats d’affermages et de performance. Des objectifs ambitieux qui visent à assurer une évolution permanente et pérenne du secteur de l’eau potable, à garantir la continuité du service et à améliorer la qualité des prestations à la clientèle. « L’année 2018 sera marquée surtout par la mise en œuvre du Programme présidentiel d’urgences sociales (PPUS) qui se traduira, entre autres, dans notre secteur, par la reprise et l’intégration dans notre périmètre de concession d’au moins 56 nouveaux centres constitués de tous chefs-lieux de cercles et de villes frontières », a déclaré le PCA.
Selon M. Dicko, comme en 2017, les régions du Nord vont connaitre les effets des projets de réhabilitation des infrastructures qui sont en cours d’exécution. « Dans la dynamique des programmes déjà entrepris en 2017, notre entreprise, poursuivra en 2018, ses efforts en matière d’augmentation du taux d’accès à l’eau potable par la réalisation de 91 000 branchements sociaux dans la capitale Bamako et dans les villes de Sikasso, de Koutiala, de Kayes et de Kati dans le cadre des projets d’appui au programme sectoriel Eau et Assainissement et de Kabala ».
A ses dires, ces différents projets auront pour conséquence majeure l’amélioration des conditions de vie des populations. « Aussi, les populations des villes nouvellement intégrées comme Koro, Bankass, Niono et Dioro, bénéficieront de 900 branchements sociaux dans le cadre du programme ‘’PPUS’’ », a promis Pr. Dicko.
Quant au budget d’investissement, il repose sur les besoins de renforcement et renouvellement des moyens de production et de distribution de l’eau potable. Il prend aussi en compte les besoins en moyen d’exploitation en vue de faire face aux objectifs du contrat de performance. S’agissant des budgets prévisionnels 2018, le PCA note que, les besoins d’investissement sont arrêtés à la somme de 12,80 milliards qui seront financés sur fond propre et à travers les concours bancaires. « Le budget d’exploitation prévisionnel affiche un chiffre d’affaires de 30,38 milliards ; les produits d’exploitation sont estimés à 30,97 milliards de francs de CFA, soit une hausse de 14,69% par rapport aux projections à fin décembre 2017 ».
Concernant les charges d’exploitation, Pr. Younouss Hamèye Dicko souligne, qu’elles sont estimées à 32,40 milliards de francs CFA, soit une hausse 17,32% par rapport aux projections de fin décembre 2017. « Des efforts ça et là sont déployés par le gouvernement du Mali pour permettre de produire à partir de janvier 2019, plus 288 000 m3 d’eau supplémentaires dans la ville de Bamako », a reconnu le PCA.
Amadou Kodio
Source: La Lettre du Mali