Dix-sept personnes ont été tuées, lundi 4 avril 2016, dans « l’attaque terroriste » ayant visé les quartiers sud de Brazzaville. Un bilan provisoire selon une déclaration du gouvernement congolais, qui salue « l’intervention rapide » de la force publique pour rétablir l’ordre.
Selon le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, dont le communiqué a été publié, ce mardi 5 avril 2016, sur son compte Twitter, les victimes sont trois policiers, deux civils et 12 assaillants, ajoutant que « six autres membres de la force publique ont été blessés, ainsi que quelques civils (…) dont le nombre est en cours d’évaluation ».
Déplorant aussi que « des armes de guerre et des munitions ont été emportées » par les assaillants, Thierry Moungalla précise que six commissariats, une mairie, deux postes de contrôle des Douanes, Eaux et Forêts ont été incendiés, de même que de nombreux véhicules. Situant les responsabilités, le porte-parole du gouvernement indique que « les éléments en notre possession établissent qu’il s’agit bien d’ex-miliciens Ninjas Nsiloulou, toujours placés sous l’autorité de Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntoumi ».
Le gouvernement congolais a ajouté qu’« au cours de l’opération de police menée durant l’assaut, les services de sécurité ont procédé à l’interpellation d’une cinquantaine d’ex-miliciens, auteurs de l’attaque ».
Pour rappel, dans la nuit de dimanche à lundi, les habitants des quartiers sud de Brazzaville ont été réveillés par des tirs d’armes automatiques et les détonations d’armes lourdes qui ont duré jusqu’en fin d’après-midi, poussant des milliers d’habitants à fuir vers le centre et le nord de la capitale.
Source: afrik