La salle Wa Kamissoko du Centre International des Conférences de Bamako a servi de cadre pour une conférence débat organisée par l’agence de Communication Youri communication en partenariat avec African Initiative. Trois thèmes majeurs étaient inscrits à l’ordre du jour à savoir la sécurité, l’énergie et la communication.
Trois temps forts ont caractérisé cette conférence débat, à savoir l’intervention de certains experts Russes par visio conférence, les exposés des panelistes des trois pays qui composent l’AES, suivis des témoignages sur la coopération Russo malienne qui date des premières années de l’indépendance et des questions réponses des participants. Evoquant les potentialités des trois pays du sahel Daouda Moussa Koné pense que l’AES peut bien être un ensemble homogène au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO avec ses 77 millions d’habitant et sa superficie qui dépasse la moitié de celle des autres pays de la CEDEAO.
Pour Dr Aly Tounkara en charge du thème de la sécurité la solution pour lutter efficacement contre le terrorisme est la mutualisation des efforts des trois pays pour mener des opérations conjointes. Pour le paneliste l’AES pourrait bien être la solution et elle peut réussir là où les autres organisations ont échoué.
Quant au paneliste nigérien en charge du thème de l’énergie, il dit ne pas comprendre comment la Russie n’arrive toujours pas à aider ces trois pays à avoir leur indépendance énergétique alors qu’ils renferment toutes les potentialités. Il y a l’uranium, mais pas de centrale nucléaire, le Niger dépend à plus de 80% du Nigéria et les coupures d’électricité pourraient atteindre les 17 heures par jour. Il dit être optimiste pour car les trois pays de l’AES regorgent d’énormes ressources minérales, minières et énergétiques.
Quant au thème de la Communication il a été animé par un burkinabé. Pour le paneliste la communication doit être la pièce maitresse de la politique de l’AES et la Russie pourrait jouer un rôle prépondérant en formant les jeunes de l’AES et en transférant la technologie. La conférence débat a pris fin tard avec espoir celui de commencer à récolter les fruits de la coopération avec entre la Russie et les Etats de l’AES, que le tout ne soit pas militaire, mais qu’il soit suivi du développement
Youssouf Sissoko
Source : L’Alternance