C’est fait. La CREI est allée jusqu’au bout de sa logique, à savoir la condamnation du candidat du parti démocratique sénégalais, Karim Messa Wade. Elle n’a pas tenue compte de la menace du père du prévenu, même si dans les rues de Dakar, beaucoup de gens pensent que le procès qui vient de s’achever avait un goût de vengeance politique.
Réagissant à la demande du parquet par rapport à la condamnation de son fils, Karim Messa Wade, le désormais candidat du PDS à la présidentielle de 2017, le Pape du Sopi et non moins ancien président du Sénégal, affirmait voilà une semaine, qu’il n’accepterait pas que le régime du président Macky Sall, condamne son fils. Maintenant, c’est fait.
La CREI a prononcé son verdict. Contrairement à la demande du parquet, le juge en charge du dossier, a condamné Karim Messa Wade, à 6 ans de prison, au versement de 138 milliards d’amendes, mais ne le prive pas de ses droits civiques.
Pour le porte-parole de l’Alliance pour la République, Seydou Guèye, la peine infligée à Karim Wade, est moins sévère. Selon lui, les juges ont été indulgents à l’endroit de Wade-fils par rapport au réquisitoire du Procureur spécial.
Que va faire Me Wade et les libéraux du Sénégal après cettecondamnation, voilà la question que se pose tout le monde aujourd’hui.
Sory de Motti
source : La Nouvelle Patrie