Durant le premier mandat du président IBK, le chef de file de l’opposition malien Soumaila Cissé et ses alliés ont tout planifié : des calomnies, manipulations, désinformation. L’Opposition malienne aura tout tenté, tout essayé. L’invective, la provocation, l’injure, le mensonge contre le régime IBK, son parti, les institutions de la République.
Durant les cinq années du président Ibrahim Boubacar Keïta, le chef de file de l’opposition malienne Soumaila Cissé et ses alliés ont tout planifié, tout tenté, tout mis en œuvre, à travers une agitation permanente. Pour empêcher le président de gouverner et mettre en application son projet présidentiel. Des conférences quasi quotidiennes, campagnes permanentes de dénigrement sur tous les supports, surtout sur les réseaux sociaux : (facebook, whatsapp, twitter et autres). La calomnie, le mensonge, l’injure et l’irrévérence dans une culture malienne de respect bien assis ont franchi tous les seuils. Sans oublier les marches intempestives et autres provocations intolérables…
Le président IBK, Homme d’État et républicain dans l’âme, a tout toléré, tout laissé passer. Au nom, bien évidemment, de l’apaisement social et de la cohésion des cœurs et des esprits dont le Mali a besoin aujourd’hui plus qu’hier. Au point de faire perdre patience au peuple qui supporte de plus en plus mal cette dérive licencieuse de l’Opposition. Un peuple, qui à longueur de crise artificielle, se demande : où est son IBK, homme de poigne ?
Faute de réussir la fracture entre l’Élu et son peuple, à ternir son image, à le couler comme on le dit prosaïquement, le Chef de file de l’Opposition dite républicaine et ses ouailles ont procédé par le chantage et la menace : IBK a échoué, le Mali est dans l’impasse, « Boua Dèsèra », IBK ne doit pas se représenter, IBK doit partir, « Boua ba bla », IBK ne passera ni au premier ni au second tour, ni au troisième tour ; « Si IBK refuse de céder le pouvoir, il ne nous restera plus qu’à le lui arracher, car, ce n’est pas sa propriété privée.… » ; dixit le chef de file de l’opposition.
Face aux artificiers de la déstabilisation, de la conspiration et planification, pourquoi ne pas donner acte au président du Rassemblement pour le Mali, le Dr Bokary Tréta, qui en décembre 2016, qualifiait Soumaila Cissé et ses compagnons de putschistes : « Nous disons que notre opposition est déstabilisatrice parce que son action a toujours consisté à déstabiliser le président de la république. Dans une république, quand un président tombe, il n’y a plus rien. C’est pourquoi le débat porté par l’opposition, à travers divers moyens, a été un débat destructeur, un débat méchant, un débat non républicain. Je dirai même, un débat antirépublicain. D’où, mon point de vue, qu’on a une opposition malheureusement putschiste. L’opposition malienne est putschiste. Elle s’est installée dans une logique de destruction permanente des institutions dans le putsch permanent. » ; a laissé entendre Bocary TRETA. Rien d’excessif dans les propos de ce politique Tous les acteurs de la scène politique nationale et internationale, les chefs religieux, les leaders de la société civile en sont les témoins occulaires.
En effet, une observation objective (purgée de toute passion partisane) de la situation politique, depuis 2013, montre très clairement « les forces de la déstabilisation (ne se sont donné que) comme objectif la personne de IBK. Au lieu de chercher à la conquérir le pouvoir par les voies démocratiques en préparant bien les élections, ils ont orienté, sur le président, toutes leurs attaques. Ils ont mis toutes leurs énergies et tous leurs moyens à travailler à son affaiblissement, en vue de ternir son image. En somme, partageant totalement l’analyse du Dr Bokary Tréta, cinq années durant, Soumaïla Cissé et ses partisans n’ont travaillé « que pour en finir avec le président IBK ».
Cependant, conscient de cette situation réelle du pays et du constat que malgré tout, IBK a un bilan qui parle pour lui et qu’il est déterminé à rester au service du peuple, et qu’en démocratie, il n’y a pas milles chemins pour être au pouvoir ou y rester, c’est le bon dieu qui donne à qui il veut. Les délais constitutionnels sont incompressibles, Soumaila Cissé et ses partisans tenteront tout jusqu’à la dernière unité d’empêcher la tenue des élections.
- Cissé « Boua Djankiné » le complice des sanctions multiformes embargo économique et financier, blocage des armes… contre le pays, son adversaire apparait en même temps, aux yeux du peuple, comme l’homme providentiel. Celui qui fera la paix, et restaurera la concorde dans le pays. L’adversité politique entre les deux hommes en vue de cette présidentielle n’est que pointe émergée de l’iceberg d’une inimitié longtemps entretenue.
Recomptage contradictoire : L’objectif était donc, sans doute, contraindre IBK à un second ? Pas si sûr ! Dans la même déclaration datée du 30 juillet, le candidat Soumaila Cissé affirme imprudemment : « L’alternance et le changement vont se construire avec l’ensemble de ces forces vives déterminées à faire partir un pouvoir incompétent et corrompu. Le scrutin organisé a été entaché d’irrégularités qui vont peser, indéniablement, sur le résultat définitif. Les urnes ont été bourrées dans plusieurs localités du Nord. Nous demandons un recomptage contradictoire des bulletins de ces urnes.
Nous invitons le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation à rendre publique la liste exhaustive des localités affectées ainsi que le nombre précis d’électeurs concernés par bureau de vote. Ces graves dysfonctionnements ont nui à la participation pour ce grand rendez-vous démocratique. D’une certaine manière, le vote des Maliens et Maliennes a été confisqué.
Nous sommes convaincus de la victoire du peuple malien. Il est temps de tourner la page de ces cinq années de gouvernance catastrophique. La victoire est proche ».
Dans une nouvelle déclaration du candidat Soumaïla Cissé sur les résultats provisoires du deuxième tour de l’élection présidentielle tenu le 3 août, le candidat de l’URD commence à perdre patience, dénonce et rejette les résultats : « Je dis haut et fort : ces résultats ne reflètent pas le vote des Maliennes et des Maliens. Ils ne sont ni sincères ni crédibles.
Ce sont des résultats de la fraude, d’un bourrage honteux des urnes en faveur du président de la République sortant. Ils sont les fruits de grosses irrégularités et de violations délibérées de la loi électorale ».
Soutien du chérif : Le candidat Soumaïla Cissé rencontre le guide spirituel Mohamed Ould Bouyé Haïdara, Chérif de Nioro le 6 août 2018. Dans le communiqué rendu public, Soumaila Cissé annonce que le Chérif de Nioro, au nom de l’impérieuse nécessité de l’union sacrée pour réaliser l’alternance tant souhaitée, absolument nécessaire au destin de notre Nation, soutient sa candidature en vue du second tour de cette élection présidentielle.
Soumaila Cissé réussit à rassembler certains candidats à l’élection présidentielle en vue d’une déclaration commune relative aux résultats provisoires du 1er tour. Ladite déclaration, après avoir égrainé les griefs pêle-mêle dit en substance : « Le pouvoir sortant est prêt à tout pour bafouer la volonté du peuple malien et fausser les résultats de cette élection. Nous assistons en fait à une tentative d’un véritable hold-up électoral ». Avant d’exiger le recomptage contradictoire des voix et la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote et d’appeler « La mobilisation et au rassemblement du peuple malien pour faire échec à ce qui se trame : un coup d’État électoral »
Enfin, le collectif des candidats à l’élection présidentielle exige la démission du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, principal responsable du hold-up électoral.
L’éphémère collectif des candidats à l’élection présidentielle (18 selon les chiffres de Soumaila Cissé) organise mardi 7 août 2018 à partir de 16 heures au Palais de la Culture de Bamako, une conférence de presse Depuis, la plupart ont disparu des radars, à part le seul Choguel qui a pris fait et cause pour la contestation par réflexe « copposant » certainement.
Enfin, croyant procéder par ruse, le Gouvernement prétend avoir publié sur le site du Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation les résultats de l’élection bureau de vote par bureau de vote. Cette « publication », intervenant après la proclamation des « résultats » par la Cour Constitutionnelle, n’a plus ni intérêt, ni importance sauf acceptation de recompte des voix que nous continuons de réclamer. »
En effet, malgré les multiples obstacles si vous, vous vous mobilisez, au second tour de l’élection présidentielle peut encore nous permettre de gagner ! Tout dépend de vous ! »
17 août 2018 : Appel à la résistance : Soumaila Cissé choisit le cadre huppé de Azalaï Hôtel Salam de Bamako, pour se prononcer sur les résultats provisoires proclamés par le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation. Pour la première fois, il évoque ouvertement le « très grand risque d’une crise postélectorale » : « Oui…, car, je savais que cette fraude se préparait. C’est pourquoi j’avais anticipé en demandant par écrit depuis le mois de mars aux Nations Unies, à l’Union africaine et à la CDEAO une certification internationale comme en Côte d’Ivoire.
Dans sa logique contestataire, Soumaila Cissé s’auto-proclame vainqueur : « je rejette catégoriquement et sans équivoque, les résultats proclamés par le Ministère de l’Administration territoriale. Je refuse et dénonce ces résultats. Ils ne sont que : supercherie, mascarade, parodie et mensonges. Ils ne sont que le fruit pourri d’une fraude honteuse…
Je réaffirme encore, ici, devant notre peuple et à la face du monde, que, si on exclut les résultats issus des bourrages d’urnes avérés dans de nombreux bureaux de vote des zones de l’Office du Niger et de la CMDT, ainsi que les résultats tout simplement fantaisistes dans de très nombreuses localités du Nord du pays, je sors vainqueur de l’élection présidentielle avec 51,75% des voix contre 48,25% à notre adversaire.
23 Août 2018 : la décision des 9 Sages contestée. Deux jours après la fête de Tabaski, Soumaila Cissé choisit de donner suite à l’arrêt de la Cour constitutionnelle proclamant Ibk vainqueur de la présidentielle. Il dit qu’il ne reconnait pas la réélection du président IBK : « Le peuple malien ne peut pas accepter qu’un conglomérat clanique, partisan et familial privatise le pays à son seul profit. Le Mali est la seule propriété de son peuple ! Qui seul décide de son destin.
B.M Coulibaly
Source : Echosmedia