Faso Kanu, l’association politique dont je suis le Commissaire principal, dénonce, depuis de nombreuses années, la gestion désastreuse du pays par les pouvoirs qui se sont succédé, depuis le 19 novembre 1968. Une gestion calamiteuse qui a conduit à la situation sécuritaire, économique, politique et sociale explosive que nous vivons aujourd’hui, et qui aboutira, si nous ne faisons rien, à la partition, à la dislocation, au démantèlement programmés du Mali.
À l’heure actuelle, les seules dénonciations ne suffisent pas à obliger le pouvoir politique à gouverner pour les intérêts du Mali et de tous les Maliens. Il est aujourd’hui nécessaire de passer à une autre phase de la lutte et de porter le combat pour le Mali au sein d’une Assemblée Nationale qui doit exercer sa véritable mission: représenter dignement les populations meurtries du Mali, analyser les projets de loi et adopter des lois dans l’intérêt du peuple, contrôler l’action du gouvernement et rendre compte au peuple.
La seule façon de conserver l’intégrité territoriale du Mali, acquise, depuis le 22 septembre 1960, sous la direction vigilante et éclairée du Président Modibo Keïta, la forme laïque de la République, de respecter et faire respecter sur l’ensemble de notre sol, notre drapeau national, notre devise, notre hymne, d’impulser une véritable politique de développement (seule solution durable aux crises répétitives qui déstabilisent notre pays), est d’apporter du sang neuf dans une Assemblée Nationale. Cette dernière agit comme une chambre d’enregistrement de l’exécutif et s’associe, de fait, aux dérives de la gestion calamiteuse des pouvoirs qui, depuis 1968, ont érigé la mauvaise gouvernance et la défense des intérêts particuliers en dogme.
C’est pour toutes ces raisons, qu’avec l’accord de l’association politique Faso Kanu, j’ai décidé de me présenter aux prochaines élections législatives. En cette date du 29 février la cour constitutionnelle vient de valider ma candidature.
Si je suis élu député, mon objectif principal sera de défendre le Mali et les maliens. Cet objectif est non négociable et, j’espère, une fois élu, convaincre de nombreux députés, afin qu’ensemble, nous puissions travailler à offrir aux Maliens un avenir dans leur pays, un pays dont les richesses excitent les convoitises et dont l’exploitation est source de misère pour les populations.
Je me présente à ces élections législatives sous les couleurs du Parti pour la Renaissance nationale (PARENA), en alliance avec quatre (04) partis politiques.
Le code électoral actuel ne permet pas aux associations politiques de se présenter aux élections législatives, en alliance avec les partis politiques, d’où l’obligation d’aller sous la couverture d’un parti politique. Je tiens à remercier les directions nationale et locale du PARENA qui ont accepté, sans condition, que je sois candidat à Kati au nom de leur parti. Mais également, toutes celles et tous ceux qui, de près ou de loin, dans l’ombre ou publiquement, soutiennent ma candidature de quelque manière que ce soit, afin que je puisse servir le Mali, rien que le Mali, en restant fidèle à moi-même. Et ce, malgré mes positions politiques affirmées contre le régime actuel, et ma volonté ardente de continuer à mener le combat pour un Mali souverain et juste avec tous les Maliens.
Aux électeurs de Kati, vous avez la possibilité de choisir des représentants qui se battent déjà à vos côtés, pour défendre vos droits fondamentaux. À tous les Maliens qui se retrouvent dans le combat pour un Mali uni, laïque et prospère. À tous les Maliens, victimes d’un système qui les prive de soins, d’éducation, de justice, de sécurité, et plus généralement d’un avenir qui leur garantirait, au minimum, la satisfaction de leurs besoins vitaux, restez mobilisés pour le Mali, où que vous soyez.
Notre liste est composée de:
1. Bourama Tidiane Traoré dit Banazolé Boura-Alliance pour le Développement, la Justice et la Solidarité ADJS-HORONYA-TON – Député sortant. (Ouelessebugu),
2. Hawa Macalou dite Dalla de l’ASMA-CFP. (Kati ville),
3. Moussa Camara de l’UM-RDA. (Mandé),
4. Djeneba Koné de l’ASMA-CFP. (Dialakorodji),
5. Nouhoum Oumar Diarra du PRVM – FASOKO. (Arrondissement central de Kati),
6. Kadidiatou Coulibaly de l’ADJS – HORONYA-TON (Sanakoroba),
7. Ibrahima Kébé Tamaguidé (Moribabugu).
Ensemble, élisons à l’Assemblée Nationale, des personnes capables de défendre les intérêts du Mali et des Maliens, de représenter le peuple dignement et d’impulser une nouvelle façon de faire de la politique, au service de tous Maliens et non de quelques Maliens.
Bamako, le 29 février 2020
Ibrahima Kébé Tamaguidé, candidat à Kati, aux élections législatives des 29 mars et 19 avril 2020- Tél: +223 7811 9777- whatsApp +223 6683 2530 – Facebook: Ibrahimakebe.ml
Source : L’Inter de Bamako