Dans le cadre de la présentation de son nouveau bureau issu de l’assemblée générale élective du 18 mars dernier, le groupement professionnel des agences de communication du Mali (GPAC) a organisé une conférence de presse, le mardi dernier, au siège de DFA communication. Outre la présentation des membres du nouveau bureau, la conférence a été également l’occasion pour le GPAC d’évoquer ses activités et de passer en revue son ambitieux programme.
La conférence de presse était animée par le président du GPAC, Amadou Moustapha Diop et Sidi Danioko, secrétaire général, qui avaient à leur côté, plusieurs membres du nouveau bureau, dont entre autres : Hamidou Sampy, responsable en charge de la formation ; Birama Konaré, responsable en charge des relations extérieurs…
Cette rencontre a été l’occasion de faire la présentation des membres du nouveau bureau du GPAC composé de 9 membres, ainsi que les membres du groupe de réflexion et de travail composés de 4 membres élue pour 3 ans.
Elle a permis aussi, au Gpac de faire le point sur ses activités, d’évoquer les difficultés qui touchent le secteur et d’amorcer la réflexion sur plusieurs grands chantiers du domaine de la communication. En ce qui concerne les activités du groupement, le président du GPAC, Amadou Moustapha Diop s’est réjoui de l’augmentation constante du nombre d’agence qui adhèrent au Gpac, qui est une belle preuve de cohésion selon lui. « L’intégration du Gpac au conseil national du patronat (CNPM), l’élection de Mahamane Touré, ancien vice-président sortant du Gpac à la haute autorité de la communication (HAC) sont la preuve que le GPAC est une organisation crédible avec des compétences », a souligné Amadou Moustapha Diop.
Le président du Gpac, a égrené les difficultés rencontrées par les agences de communication qui sont victimes de la concurrence déloyale des agences de communications étrangères, de l’augmentation de 30% du tarif sur la publicité par l’AMAP et l’ORTM… Il a également évoqué le retard dans l’adoption de la loi régulant le secteur de la publicité qui fait peser un flou juridique sur leurs activités. Avant de dénoncer l’accès aux marchés publics d’agences étrangères au détriment des entreprises locales qui emploient plus de 5000 personnes travaillant dans plusieurs domaines (graphistes, designers, hôtesses, agences de voyages, traiteurs…) et génèrent plus de 20 milliards de FCFA par an.
Pour sa part le secrétaire générale du GPAC, Sidi Danioko a annoncé le démarrage de plusieurs actions du GPAC pour renforcer le secteur : «Une tournée dans les agences de communication sera bientôt entrepris pour connaitre les réalités de chaque agence de communication, la réalisation d’une étude sur l’impact de la publicité dans les activités économiques et d’un sondage sur les medias reconnus par les agences de publicités, des formations pour les dirigeants et les personnels des agences afin de les rendre plus performants.», a-t-il affirmé. Et d’ajouter qu’une nuit de la communication et de la publicité sera organisée pour faire connaitre leurs différents métiers, au cours de laquelle, les créations de différentes agences de communication seront récompensées, ainsi que la création d’un cadre de concertation permanent avec les organisations professionnelles du secteur des médias.
Créé en 2010, le GPAC a pour objectif de défendre les intérêts des agences de communication du Mali et leur donner les moyens de se faire entendre dans l’environnement communicationnel et institutionnel du Mali.
Mémé Sanogo
Source: L’Aube