Les populations de N’Gabacoro Droit et environs ne dorment que d’un œil à cause des bandits de grand chemin qui font chaque jour des victimes. Dans la nuit du 17 Février 2015 des bandits armés qui ont quitté Bamako et environnants pour attaquer la patrouille formée à N’Gabacoro Droit par la Population jusque dans l’enceinte de la Mairie. Bilan : pas de perte en vies humaines mais plusieurs blessés graves, un véhicule totalement endommagé, 7motos emportées.
Pour donner d’amples explications le Maire de N’Gabacoro Droit et les notabilités ont rencontré Mardi 24 Février 2015 les hommes de medias dans les locaux de la Mairie .On notait la présence du Conseiller du Chef de Village M. Lassana Doumbia, l’Imam Mahamadou Almoustapha Diallo, le Chef de la patrouille M.Idrissa Traoré et des jeunes et femmes de la commune venus en nombre.
Les forces de sécurité évoquant le manque de moyens et d’effectif réduit, les populations ne peuvent s’attendre qu’aux abus des malfrats qui opèrent en toute tranquillité.
Aux dires du Maire Malick Keita les bandits coupent le sommeil aux habitants de N’Gabacoro-Droit et environs .Seulement au mois de Janvier 2015, N’Gabacoro Droit a enregistré plusieurs cas de vol dont environs 12 boutiques pillées, sans compter des cas de braquage et de dépossession de motos Djakarta .Toute chose qui a poussé la population et la Mairie à mettre en place avec l’accord des forces de l’ordre une unité de patouille qui veille à la sécurité des populations.
Dans la nuit du 17 Février 2015 des bandits armés qui ont quitté Bamako et environnants pour attaquer la patrouille formée à N’Gabacoro Droit par la Population jusque dans l’enceinte de la Mairie. Ils étaient munis d’armes à feu de Gaz lacrymogène et autres objets .Bilan : pas de perte en vie humaines, mais d’importants dégâts matériels un véhicule totalement endommagé, plus de 7motos emportées. Des plaintes introduites et des enquêtes ouvertes ce qui a permis de mettre le grappin sur quatre personnes dont Ousmane Maiga et Dia.
Cette attaque fait suite à une altercation entre les éléments de la patrouille villageoise et 2 jeunes présumés complices qui s’étaient opposé au contrôle de leur identité par les patrouilleurs. A la suite des échanges, les deux individus Ousmane Maiga et Dia auraient proférer des menaces affirmant qu’ils mettront fin à cette soi-disant patrouille .Et 24h après voilà que des malfrats atteignant selon les témoins une centaine furent irruption dans les locaux de la Mairie. C’est des tirs qui ont meublé leur visite et les éléments de la patrouille au nombre d’une quinzaine mains nues face à ces malfrats ont préféré disparaitre. C’est l’un d’entre eux qui s’était enfermé dans la toilette de la Mairie qui appela l’honorable Nanko Mariko Député élu à Koutiala et la Radio Kayira qui à son tour avisa le 12ème Arrondissement et ma Gendarmerie de Sangarébougou.
Arrivée sr le lieu, les forces constatèrent les dégâts et se lancèrent aux trousses des malfrats .La même nuit Ousmane Maiga et Dia ont été mis hors d’état de nuire .Une perquisition au domicile d’Ousmane Maiga a permis de découvrir 2 tenues militaires, des armes à feu, des doses de drogue et des faux billets de Banque. Au total quatre personnes ont été arrêté dont 2placés sous mandat de dépôt .D’autres membres influents du groupe notamment « Français et Fôtô » ont pu s’éclipser. Des plaintes ont été introduites au tribunal de la CI et des enquêtes ont été ouvertes afin de mettre le grappin sur les autres. Des témoins affirment que ces malfrats se sont appelés au téléphone pour poser cet acte .Ils sont venus de certains quartiers de Bamako dont Banconi, Bakaribougou, Kouloubleni avec la complicité de certains jeunes de Moribabougou et N’Gabacoro-Droit
A titre de rappel dans le seul mois de Janvier la Commune de N’Gabacoro plus de 12 boutiques ont été pillées .A cela s’ajoute 4 cas de viol où les femmes sont violés sous les yeux de leurs maris armés pointé sur eux.
Les populations invitent les autorités à créer un poste de contrôle dans la commune de N’Gabacoro Droit pour assurer la sécurité des populations et de leurs biens.
L’on sait que l’insécurité est au nez et à la barbe des porteurs d’uniforme qui ne cessent d’évoquer soit un manque de moyens matériels et financiers ou d’effectif pour assurer leur mission.
Coulou