Selon des résultats encore provisoires, c’est l’alliance RPM/CODEM qui se classe en tête, en commune II, après le scrutin du 20 novembre dernier ; Du coup, dans le milieu des Tisserands, ils sont nombreux ceux qui pensent que la messe est déjà dite et qu’il faut dès à présent faire place nette pour un nouveau maire RPM au niveau de la dite commune.
Mais, on sait que cette issue du scrutin était loin d’être ce à quoi s’attendaient certains, notamment les autres formations politiques, qui, dans un mariage (imposé par les circonstances du moment) s’étaient retrouvées au sein d’un collectif regroupant une dizaine de formations politiques composé, entre autres, de l’Adema Pasj, l’Urd, le Mpr, le Parena, les Fare Anka Wuli, l’Udd…A quelques encablures du scrutin, ces différentes formations politiques ont passé un pacte : mettre leurs efforts en synergie afin de barrer la route à l’alliance RPM/CODEM qui menaçait de leur prendre la mairie, en commune II. 72 heures avant le scrutin, les responsables de l’alliance criaient sur tous les toits des tentatives de fraude que projetteraient de réaliser le parti présidentiel et son allié, la CODEM.
Certains cadres du RPM sont nommément cité, notamment le député RPM élu la même commune, l’honorable Karim Keïta, accusé de se livrer à un achat des consciences. Aussi, l’alliance a donné à ses militants et surtout à ses assesseurs des instructions et des directives pour faire échec à tout acte de fraude.
La rédaction