Créée il y a quelques semaines pour faire échec au projet de la révision constitutionnelle et d’autres violations de la loi fondamentale du Mali, la Coalition des partis politiques, syndicats et associations dirigée par Mme Sy Kadiatou s’agrandit. Le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) et d’autres organisations politiques et de la société civile y adhéreront le samedi prochain.
Va-t-on revivre un autre 2017 contre le projet de la révision constitutionnelle ? Une autre plateforme AN TE A BANA est-elle en cours ? Le futur nous en dira plus. Mais, en attendant, la plateforme composée des partis politiques, syndicats et associations créée il y a quelques semaines et dirigée par Mme Sy Kadiatou, s’agrandit. Précédemment composée de l’Adema Association, le parti FARE An ka wuli, CNID Association, le CSTM, la coordination enregistrera, le samedi 27 juillet prochain, de nouvelles adhésions. Parmi les nouveaux adhérents figure le Front pour la sauvegarde de la démocratie. C’est en tout cas ce qu’a annoncé un de ses membres, Dr Choguel Kokalla Maiga, lors du débat politique de la Radio Klédu. « Oui le FSD va adhérer à la coalition dirigée par Mme Sy Kadiatou Sow. Nous allons, avec d’autres organisations, signer le document le 27 de ce mois. Il faut que nous nous donnions la main pour sauver ce pays », a-t-il déclaré. Un autre membre du FSD, son responsable à la communication, Nouhoum Togo que nous avons contacté, a confirmé l’information donnée le président du MPR.
En plus de ces deux personnalités, le président des Fare An Ka wuli, l’ancien premier ministre Modibo a, après l’assemblée générale de la coalition tenue à la Pyramide des souvenirs, annoncé, sur sa page Facebook, l’adhésion de plusieurs organisations, dont le FSD à cette coalition. « Le FSD et plusieurs autres organisations représentées ont décidé d’adhérer à cette organisation », a-t-on lu la page Facebook de Modibo Sidibé.
Il faut rappeler que depuis la création de cette coordination, ses leaders réclament l’inclusivité du dialogue national tant réclamée par les Maliens. Elle a proposé à ce que le dialogue commence de la base au sommet. Le nombre de participants, les sujets sur lesquels le dialogue doit se tenir…doivent, selon Mme Sy Kadiatou Sow et ses collaborateurs, être définis d’abord. La coordination estime qu’il n’y a pas question d’engager de révision constitutionnelle, car une partie du Mali est sous l’occupation. Elle estime aussi qu’il n’est pas question de réviser la question après avoir prolongé le mandat des députés pour des raisons sécuritaires.
En tout cas, l’adhésion du FSD et d’autres organisations renforcera cette coalition, et pourrait faire d’elle une autre plateforme AN TE A BANA.
Boureima Guindo
Source: lepays