Le samedi 21 avril s’est tenue à la maison du partenariat, la 9ème session ordinaire de l’Assemblée Générale du collectif des femmes du Mali (COFEM), sous la présidence de sa présidente Mme Haïdara Djeneba Haïdara en présence de la Secrétaire Générale Mme Bamba Narissa Konaté.
L’objectif de cette Assemblée Générale est de faire le bilan des activités du COFEM, se pencher sur les nouvelles orientations, perspectives et procéder au renouvellement du bureau.
Le Collectif des Femmes du Mali (COFEM) est une association à but non lucrative et apolitique créée après les évènements de mars 1991.
La présidente du COFEM évoquant le contexte actuel du pays dira que cette AG se tient après la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali et, sa mise en œuvre qui rencontre des obstacles. De ce fait l’insécurité persistante a rendu difficile la réalisation des activités du COFEM dans plusieurs endroits du pays qui sont devenus d’accès difficiles, avec entre autres : des braquages, des mines anti-personnel et des conflits interethniques.
Depuis sa création selon Mme Haïdara, leur collectif a été dirigé par six présidentes successives. Un collectif qui vit des cotisations de ses membres et de son Comité d’orientation.
Elle est ensuite revenue sur certains projets pilotés par le COFEM. Elle dira que le 1er projet était sur la vulgarisation du contenu de l’accord de paix et de la réconciliation issue du processus d’Alger financé par son partenaire le National Endowment Democracy(NED). Le 2ème projet et le 3ème visaient à contribuer à la mise en œuvre de l’accord de paix relatif aux programmes de désarmement et de réintégration ainsi que de renforcement des capacités des femmes à combattre la violence dans les situations de conflits et post conflits, et sur la connaissance du contenu de la Constitution.
En outre, le COFEM a participé à des activités nationales et internationales spécifiquement dans le cadre des droits des femmes, et il est membre de certains réseaux, coalitions, coordinations issus du mouvement démocratique.
Par Fatoumata COULIBALY
Le Sursaut