Hier, les militaires auteurs du putsch ont désigné le Colonel Assimou Goïta président du Comité national pour le Salut du Peuple (CNSP), Maliki Diaw, vice-président ; et le Colonel-major Ismaël Wagué s’occupe du porte-parolat. Ces nominations, malheureusement, ont aussi donné naissance aux premières frustrations au sein du groupe que l’on croyait, pourtant, bien soudé.
En effet, les proches du Colonel Diaw contestent la nomination de Hassimou Goïta dont ils pensent qu’il n’a aucun mérite plus que leur leader pour diriger le Comité national pour le Salut du Peuple. C’est donc une guerre de leadership qui vient de s’installer au sein des putschistes. Une réunion a été convoquée, hier soir, mais les uns et les autres ne se sont pas encore mis, totalement, d’accord sur ces désignations. Au moment où nous mettions sous presse, la réunion se poursuivait encore.
À suivre.
Source: Nouvelle Libération