C’est peut-être la fin de la crise de leadership au sein du CNPM. Diadié dit Amadou Sankaré et Mamadou Sinsy Coulibaly enterrent la hache de guerre grâce à une administration provisoire mise en place, pour une période de 3 à 6 mois. L’événement a réuni, outre le Président de l’union des Chambres Consulaires du Mali, Youssouf Bathily, les Présidents des Groupements Professionnels et acteurs du Secteur Privé.
Après les prolongations du feuilleton judiciaire du contentieux électoral né de la mise en place du bureau du Conseil National du Patronat du Mali, l’administration provisoire mise en place pour trouver une solution à cette crise qui perdure plus d’un an vient de réussir la réconciliation entre Diadié dit Amadou Sankaré et Mamadou Sinsy Coulibaly.
A titre de rappel, c’est à l’initiative des Présidents des Groupements Professionnels qu’est née cette idée de Comité de Crise, qui vient de recevoir l’onction pour une érection en administration provisoire. Les deux protagonistes ont été conviés à la prise effective du service de l’administration provisoire qui vient de sceller la réconciliation. L’on se rappelle, le 11 février dernier, les Présidents des Groupements Professionnels et les Présidents des Conseils Patronaux de Régions du CNPM ont eu à élaborer un mémorandum dans lequel ces présidents ont décidé de la mise en place d’un Comité de Crise, en guise d’organe dirigeant pour une période transitoire dont la durée sera plus tard fixée de trois à six mois.
Cet organe est dirigé par Boubacar Diallo, Près de l’Opecom, qui remplace ainsi Soya Golfa, Président du Groupement des Commerçants Maliens (GCM), qui vient de réussir cette sortie de crise. Prenant la parole, M. Soya Golfa, rappellera les péripéties de cette crise qui vient de connaitre son épilogue. Malgré tout, cette crise a eu des conséquences néfastes sur le secteur privé de notre pays, entre autres, la perte de crédibilité et d’influence, en passant par le déficit de défense des intérêts du secteur privé avec d’énormes pertes au niveau des acquis syndicaux, l’absence de débats économiques en même temps que le déficit de stratégies économiques, la démobilisation des investissements directs étrangers et la marginalisation du secteur privé, etc.
Youssouf Bathily, Boubacar TandiaNamory Traoré