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CME : Plaidoyer musclé pour une inclusion dans l’Accord

Il y a deux semaines, la Coordination des Mouvements de l’Entente (CME) a organisé à Tin-Aouker, dans la région de Gao, son premier congrès. Elle a invité la communauté internationale et les autorités maliennes à trouver des solutions pour son inclusion dans les organes de l’Accord. A défaut, elle n’exclut pas un recours à la force.

L’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, signé respectivement par la Plateforme le 15 mai et par la CMA le 20 juin 2015 à Bamako, avait suscité, au-delà des réticences, de grands espoirs. Les trois parties signataires ont été mises ces trois dernières années à rude épreuve. La  mise en œuvre du document progresse à pas de tortue. Au même moment, les mouvements dissidents de la CMA et de la Plateforme montent au créneau pour former la Coordination des Mouvements de l’Entente (CME), qui regroupe le Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA), la Coalition pour le Peuple de l’Azawad (CPA), le Front Populaire de l’Azawad (FPA), le Congrès pour la Justice dans l’Azawad (CJA) et le Mouvement Populaire pour le Salut de l’Azawad (MPSA). Depuis des mois, la CME réclame son implication dans le processus.

Haussant le ton, elle a organisé son premier congrès ordinaire les 28, 29 et 30 avril à Tin Aouker, dans la région de Gao. « Durant trois jours, nous avons parlé de l’Accord, de son application, de la politique générale et de la protection de nos populations et de leurs biens », dit le Colonel Hassan Ag Mehdy, Secrétaire général du FPA et Coordinateur général des forces armées et de sécurité de la CME. Selon lui, « sans l’inclusivité, ce processus n’ira nulle part ». Dans sa déclaration, la CME prévient « qu’en cas d’absence de solutions idoines, elle  se réserve le droit d’utiliser tous les moyens, y compris la force, pour faire prévaloir ses droits ». « Nous sommes des mouvements signataires et nous ne comprenons pas pourquoi nous ne sommes pas dans les organes de réflexion », s’étonne le Secrétaire général du FPA.

Mais pour Mohamed Ould Mataly, membre de la Plateforme et du CSA, « la CME est dans l’Accord, elle ne peut s’estimer négligée. Les parties signataires tiennent compte de la CME. Dans l’application de l’Accord, elle aura sa part normalement. Mais, pour le moment, rien n’a été acté pour qu’on affirme qu’on les a mis à l’écart », rétorque  l’Honorable.

Journal du mali

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