Jeunesse Art suit son petit bonhomme de chemin en organisant chaque année pendant les vacances, une école de slam pour initier des jeunes en écriture du slam et déclamation des textes slam , cela dans le but de faire découvrir de nouveaux talents.
Cette année encore, grâce à l’appui technique et financier de l’ONU-Femmes-Mali, Jeunesse Art a tenu jusqu’au bout sa deuxième édition de l’école du Slam. Qui a permis aux jeunes slameurs et apprenants à acquérir de nouvelles connaissances auprès du président de Jeunesse Art, Mamadou Diallo et ses coéquipiers pendant ces trois mois de vacances.
Lors de la cérémonie de clôture, Mamadou Diallo dira que cette 2ème édition de l’école du slam a permis d’apprendre aux enfants les techniques d’écriture, d’apprendre à les dires et produire un texte. Selon lui, cette initiative permet de maintenir les enfants dans le cap de la recherche pendant les vacances car pour écrire un texte il faut lire. A cet effet il citera le propos de Nelson Mandela qui dit qu’ : « Une nation qui lit, est une nation gagne ». Pour terminer, il a lancé un appel à la jeunesse de doubler d’efforts à lire et à produire beaucoup de textes.
Quant à la chargée de Programme de lutte contre les violences faites aux femmes de l’ONU-Femmes- Mali, Oumou Belle Boré, elle s’est dite très émerveillée au regard de l’engouement et l’engagement de l’association Jeunesse Art à encadrer et amener les jeunes à s’exprimer et montrer leurs points de vue sur certaines sujets d’actualité très préoccupants, tels les violences basées sur le genre.
D’après elle, le slam est un art qui est en train d’émerger chez nous et assez apprécié de la jeunesse et qui pourrait être très porteur. Selon elle, cette association est à encourager afin d’amener la jeunesse à prendre conscience, du pouvoir qu’elle peut avoir sur le changement de comportements dans notre pays et leur permettre d’être instruite.
Parlant de leur partenariat avec Jeunesse Art, Mme Boré dira que cet accompagnement est de nature technique et financière. «Nous les encadrons pour leur faire un rapprochement de connaissance des droits humains en général, sur l’égalité des genres et les violences basées sur du genre », a-t-elle fait savoir. Pour conclure, elle a demandé à toute la population malienne particulièrement à la jeunesse de s’engager dans la lutte contre les violences basées sur le genre car dit-t-elle c’est une problématique qui nous concerne tous.
A noter que lors de cette clôture de l’école du slam, les jeunes participants à ce slam de vacances ont fait des prestations de leurs textes et des sketchs basés sur le thème de l’immigration et de la violence basés sur le genre. Et l’avènement s’est clôturé par la remise des attestations de participation à des élèves ayant produit des textes.
Par Safiatou Coulibaly